LE COMITÉ DE LUTTE CONTRE LA DISCRIMINATION À L’ÉGARD DES FEMMES SE RÉUNIRA DU 10 AU 28 JANVIER 2005
Communiqué de presse FEM/1473 |
Communiqué de base
LE COMITÉ DE LUTTE CONTRE LA DISCRIMINATION À L’ÉGARD DES FEMMES SE RÉUNIRA DU 10 AU 28 JANVIER 2005
Il se penchera sur la situation des femmes en Algérie, Croatie,
Gabon, Italie, République populaire démocratique lao, Paraguay, Samoa et Turquie
NEW YORK, 7 janvier (Département de l’information des Nations Unies) –- Le Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) entamera sa 32ème session le 10 janvier au Siège de l’ONU, à New York. Les 23 experts indépendants qui le composent examineront la situation des femmes dans les pays suivants: Algérie, Croatie, Gabon, Italie, Paraguay, République populaire démocratique lao, Paraguay, Samoa et Turquie. Ces pays, qui sont partie à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes se sont engagés à prendre des mesures juridiques, administratives et autres pour permettre à leur citoyennes de jouir de leurs droits fondamentaux.
Ces huit pays feront ainsi le bilan de leurs efforts en faveur de la promotion de la femme dans différents domaines comme l’accès à l’éducation, aux soins de santé génésique, au pouvoir politique et économique. À leur tour, les experts leur feront part de leurs préoccupations et formuleront des recommandations générales.
La Convention a été adoptée par l’Assemblée générale en 1979 et est entrée en vigueur en 1981. Elle réaffirme le principe de l’égalité en demandant aux États parties de prendre toutes les mesures appropriées pour assurer le plein épanouissement et le progrès des femmes. Elle compte 179 États parties et figure ainsi parmi les instruments internationaux de protection des droits de l’homme qui ont recueilli le plus grand nombre de ratifications. Elle fait également partie de ceux qui comptent le plus grand nombre de réserves. Certains États ont émis des réserves sur des articles spécifiques, arguant de leur incompatibilité avec la législation nationale, les traditions, la religion ou la culture.
Son Protocole facultatif, qui est entré en vigueur le 22 décembre 2000, permet désormais aux femmes victimes de discrimination fondée sur le sexe de déposer des plaintes auprès du Comité. Les États qui ont ratifié le Protocole reconnaissent la compétence du Comité à recevoir et instruire des plaintes émanant d’individus ou de groupes de personnes dès lors que tous les recours nationaux ont été épuisés. À ce jour, le Protocole compte 70 États parties.
Les 23 experts du Comité, qui siègent à titre personnel, sont: Magalys Arocha Dominguez, Cuba; Meriem Belmihoub-Zerdani, Algérie; Dorcas Coker-Appiah, Ghana; Mary Shanti Dairiam, Malaisie; Cornelis Flinterman, Pays-Bas; Naela Gabr, Égypte; Françoise Gaspard, France; Huguette Bokpe Gnancadja, Bénin; Salma Khan, Bangladesh; Tiziana Maiolo, Italie; Rosario Manalo, Philippines; Krisztina Morvai, Hongrie; Pramila Patten, Maurice; Silvia Pimentel, Brésil; Victoria Popescu Sandru, Roumanie; Fumiko Saiga, Japon; Hanna Beate Schöpp-Schilling, Allemagne; Heisoo Shin, République de Corée; Glenda P.Simms, Jamaïque; Dubravka Šimonovic, Croatie; Anamah Tan, Singapour; Maria Regina Tavares da Silva, Portugal et Zou Xiaoqiao, Chine.
Pour davantage d’informations sur le CEDAW, veuillez prendre contact avec Renata Sivacolundhu, point focal pour les questions relatives aux femmes, Section du développement, DPI, tél: 1 (212) 963-2932, email: sivacolundhu@un.org.
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