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DSG/SM/267-L/3093

LA VICE-SECRÉTAIRE GÉNÉRALE EXHORTE LES ÉTATS À SE MONTRER GÉNÉREUX ENVERS LE TRIBUNAL SPÉCIAL POUR LA SIERRA LEONE

30/09/2005
Vice-Secrétaire généraleDSG/SM/267
L/3093
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

LA VICE-SECRÉTAIRE GÉNÉRALE EXHORTE LES ÉTATS À SE MONTRER GÉNÉREUX ENVERS LE TRIBUNAL SPÉCIAL POUR LA SIERRA LEONE


(Publié le 1er février  2006 – retardé à la traduction)


Vous trouverez ci-après l’allocution prononcée le 30 septembre à New York par la Vice-Secrétaire générale, Louise Fréchette, à l’occasion de la conférence pour les annonces de contributions en faveur du Tribunal spécial pour la Sierra Leone.


Je vous souhaite la bienvenue à cette importance conférence pour les annonces de contributions et je vous remercie d’y assister.


Permettez-moi de saluer en particulier Alhaji Momodu Koroma, Ministre sierra-léonais des affaires étrangères, et l’Ambassadeur Allan Rock, Représentant permanent du Canada, qui préside le Comité de gestion du Tribunal.


Je suis heureuse que des représentants de haut niveau du Tribunal spécial soient présents aujourd’hui, dont le Greffier, Robin Vincent, et le Procureur, Desmond da Silva.


Je n’oublie pas Ian Levine de l’observatoire Human Rights Watch, qui représente les organisations non gouvernementales.


Nous sommes ici parce que nous croyons au Tribunal spécial pour la Sierra Leone. Nous ne permettrons pas qu’il échoue, faute de moyens, après les beaux succès qu’il a remportés pendant trois ans et alors que des procès sont à un stade avancé.


Pourquoi y sommes-nous attachés?


D’abord, parce que les auteurs de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et d’autres infractions importantes au droit international humanitaire doivent être comptables de leurs actions. Des crimes ont été commis en Sierra Leone, et nous pensons qu’ils ne doivent pas rester impunis.


Ensuite, nous sommes d’avis que la communauté internationale doit honorer ses engagements. Lorsqu’elle crée un tribunal international ou en autorise la création, elle met en jeu sa crédibilité et celle de la justice internationale. Or cette crédibilité sera entamée si nous ne donnons pas au Tribunal les moyens nécessaires pour mener à bien ses travaux.


Enfin, pensons à ce que le Tribunal spécial représente pour les Sierra-Léonais, pour leur avenir. Ce tribunal a ceci de particulier que ses procès se déroulent dans le pays même où les crimes ont été commis. Celles et ceux qui sont concernés peuvent voir de près la justice à l’œuvre. Les travaux du Tribunal sont au cœur de l’action menée pour préserver la paix et la sécurité en Sierra Leone et favoriser la réconciliation nationale.


Le Tribunal spécial à Freetown dispose d’un petit nombre de collaborateurs, nationaux et internationaux. Ils se dévouent à sa cause, et ils ont besoin de notre soutien.


Ce sont des contributions volontaires qui avaient financé le Tribunal jusqu’à la fin de 2004. En juin 2005, l’Assemblée générale a ouvert un crédit de 20 millions de dollars pour compléter les moyens financiers du Tribunal pendant le premier semestre de l’année et a autorisé le Secrétaire général à prendre d’autres engagements à concurrence de 13 millions de dollars pour supporter les dépenses correspondant au second semestre.


Mais à compter du 1er janvier 2006, le Tribunal en reviendra aux contributions volontaires. Selon le Greffier, qui prendra la parole tout à l’heure, il faudra 25 millions de dollars pour financer les activités du Tribunal l’an prochain.


J’invite les États à être généreux envers le Tribunal. Ils feront ainsi savoir que la communauté internationale appuie ses décisions, que le soutien à la Sierra Leone ne se démentira point et que les auteurs de crimes odieux qui portent atteinte au droit international, où qu’ils soient, devront en répondre.


Avant de conclure, permettez-moi de remercier les États Membres qui siègent au Comité de gestion et qui veillent à la bonne marche des activités autres que judiciaires du Tribunal, notamment ses activités financières. Ils ont non seulement apporté leur soutien au Tribunal, ils lui ont permis en outre de mener ses activités en faisant des choix budgétaires rationnels, dans la limite des moyens mis à sa disposition.


Sur ce, je suis heureuse de céder la parole au Ministre sierra-léonais des affaires étrangères, Alhaji Momodu Koroma.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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