LA VICE-SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DÉCLARE AU FORUM QUE L’ACTION ACCÉLÉRÉE POUR RÉALISER LES OBJECTIFSDU MILLÉNAIRE DEVRAIT ÊTRE AXÉE SUR LES INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES
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LA VICE-SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DÉCLARE AU FORUM QUE L’ACTION ACCÉLÉRÉE POUR RÉALISER LES OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE DEVRAIT ÊTRE AXÉE SUR LES INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES
(Publié le 21 décembre – retardé à la traduction)
On trouvera ci-après le texte du discours liminaire de la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Louise Fréchette, marquant l’ouverture aujourd’hui, 13 septembre, à New York du Forum mondial « Innovations et investissements:
intensifier la recherche scientifique et technique pour réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement » :
Monsieur le Président Musharraf, je vous remercie d’avoir pris le temps, malgré un calendrier chargé, de présider ce forum. Nous vous sommes tous reconnaissants pour le ferme appui que vous lui avez manifesté.
Je tiens également à remercier les autres chefs d’État et de gouvernement et les ministres qui sont ici aujourd’hui et sont à la tête de l’action nationale pour mettre le potentiel scientifique et technologique au service du développement. Dans quelques instants, ils partageront avec nous les nouvelles expériences de leurs nations respectives.
Aujourd’hui, trois hommes tout particulièrement illustres dans chacun de leurs domaines se sont joints à nous, à savoir Richard Axel, lauréat l’an dernier du prix Nobel de physiologie; Vinton Cerf, pionnier de l’Internet; et Muhammad Yunus de la Grameen Bank, banque de renommée mondiale.
En fait, avec les nombreux autres experts en matière de développement et de technologie envoyés ici aujourd’hui par des gouvernements, la société civile, des universités, le secteur privé et les Nations Unies, il y a dans cette salle des connaissances et des acquis d’expérience d’une ampleur tout simplement époustouflante.
Nous sommes réunis pour développer les travaux que l’Équipe spéciale du projet du Millénaire sur la science, la technique et l’innovation a effectués sous la direction générale du professeur Jeff Sachs, qui viendra lui-même clore ce forum. Notre mission est en outre de tirer parti des efforts précurseurs de l’Équipe spéciale de l’ONU sur les technologies de l’information et des communications qui a réussi à promouvoir une approche à multiples parties prenantes en faveur de l’application des technologies de l’information et des communications au service du développement.
Comme nous le savons tous, le Secrétaire général a donné pour tâche au Projet du Millénaire de formuler un plan d’action concret pour inverser la pauvreté catastrophique, la faim et la maladie qui font tant de victimes dans notre monde. Nul ne contredit la conclusion du projet selon laquelle la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement d’ici à l’année cible de 2015 nécessitera une accélération spectaculaire de l’action entreprise et dans certains cas des réorientations fondamentales.
Tout effort dans ce sens doit être axé sur les innovations scientifiques et technologiques. Dans le rapport du Projet du Millénaire intitulé « Investir en faveur du développement », il est signalé que toute stratégie en vue de réaliser ces objectifs requiert un effort mondial tout particulier pour renforcer les capacités scientifiques et technologiques des pays les plus pauvres. Le Secrétaire général, dans son propre rapport pour le Sommet mondial de cette semaine intitulé « Dans une liberté plus grande » souligne également la nécessité de la recherche-développement, en particulier dans les domaines de la santé, de l’agriculture, des ressources naturelles et de la gestion de l’environnement, de l’énergie et du climat.
L’action pour mettre les technologies au service du développement s’inscrit aussi au centre des préparatifs de la deuxième phase du Sommet mondial sur la société de l’information, qui doit avoir lieu à Tunis dans deux mois. Succédant si rapidement au Sommet mondial de cette semaine, le Sommet de l’information sera l’occasion de concrétiser les orientations en matière de développement du Processus de Tunis, et de donner suite dans les faits à ce qui sera convenu ici cette semaine.
À mesure que nous progresserons, il sera indispensable qu’il y ait une collaboration, non seulement entre les gouvernements mais aussi entre les autorités régionales et locales, le secteur privé, les milieux universitaires et les organisations non gouvernementales. Les alliances entre multiples parties prenantes joueront un rôle de plus en plus critique dans le règlement des problèmes mondiaux.
Nous devons inciter diverses parties prenantes, notamment le secteur privé, à axer dans les faits leurs efforts sur les besoins des pauvres. Nous devons également relever le défi financier. Renforcer les capacités scientifiques et technologiques dans le monde en développement nécessitera des investissements substantiels. Mais l’ampleur de cet investissement pâlit au regard des coûts humains et économiques de la misère et du sous-développement, ou des dépenses militaires mondiales. Nous devons faire ce qu’il faut pour donner de l’élan au développement économique et autonomiser les pays en développement.
À cette table ronde, partageons donc nos vues sur l’utilisation des innovations technologiques pour relever les défis urgents de la misère, de la faim, de la maladie et de la dégradation de l’environnement. Chacun d’entre nous autour de cette table y a été convié parce qu’il a un rôle à jouer. Je me réjouis de ce que tous vous allez m’apprendre aujourd’hui.
J’ai maintenant l’honneur de souhaiter la bienvenue à la Reine Noor de Jordanie et de l’inviter à prendre la parole.
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