SELON LA CNUCED, LES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS DIRECTS DES PETITS PAYS SONT SUPÉRIEURS À CEUX DES GRANDS PAYS
Communiqué de presse TAD/1996 |
SELON LA CNUCED, LES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS DIRECTS DES PETITS PAYS SONT SUPÉRIEURS À CEUX DES GRANDS PAYS
(Adapté de l’anglais)
GENÈVE, le 19 août (CNUCED) –- Comment les pays comparent-ils leurs performances en matière d’investissements étrangers directs? Quels sont ceux qui ont connu le taux d’internationalisation le plus fort de leurs économies? Le nouvel « Index extérieur de performances en matière d’investissements étrangers directs (IED)» de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), dont les données ont été publiées aujourd’hui, mesure l’importance relative des IED réalisés par un pays, compte tenu de sa taille économique, telle qu’elle est définie à travers son produit national brut (PNB). L’Index indique clairement que les petits pays développés et les pays en développement investissent relativement plus à l’extérieur que les grands pays. La plupart de ces pays devraient investir davantage à l’extérieur pour atteindre le potentiel qui est le leur », a déclaré Karl Sauvant, Directeur de la Division des investissements de la CNUCED.
De manière générale, l’Index reflète deux types de facteurs qui déterminent les IED placés à l’extérieur par les sociétés transnationales ayant leur siège dans un pays donné. Le premier type de facteur est celui des « avantages de la propriété » qui sont notamment les avantages compétitifs des sociétés transnationales, comme leur capacité d’innovation; leur marque et leur identité; leur force de gestion et d’organisation; leur ressources financières, et l’impact de leurs réseaux. Les sociétés transnationales exploitent ces avantages sur les marchés extérieurs et ont le souci de les augmenter par leur expansion à l’étranger. Le second facteur est, quant à lui, lié au lieu où les IED sont réalisés. Il reflète les facteurs économiques propices à la production des différents services et marchandises dans le pays d’origine et d’accueil, les coûts de transport et de production, la main d’œuvre, les chaînes d’approvisionnement, l’infrastructure, et les soutiens technologiques.
Face aux pressions et à la compétition générées par la mondialisation, ces deux facteurs poussent les entreprises –grandes ou petites- qu’elles soient originaires de pays développés ou en développement, à investir à l’étranger en y créant des filiales qui renforcent la compétitivité de la maison mère et de ses réseaux d’affaires.
Selon l’Index, des économies relativement petites comme celles du Danemark, de la Finlande, des Pays-Bas, de la Suède et de la Suisse figurent en tête de liste des meilleures performances. Un certain nombre d’économies en développement d’Asie du Sud-Est, comme celles de Hong Kong (Chine), de la Malaisie, et de Singapour figurent également parmi les plus performantes, ces pays renforçant leur compétitivité par des investissements directs à l’étranger. En revanche, des pays comme les États-Unis et le Japon, qui viennent respectivement au 29ème et au 47ème rang de l’Index, investissent peu à l’extérieur, comparativement à leur taille et à leur potentiel.
Le Rapport sur l’investissement dans le monde 2004 de la CNUCED sera publié le 22 septembre 2004 à 17 heures. Des informations sont disponibles à cet égard sur le site de la CNUCED à l’adresse www.unctad.org.wir. Pour plus de renseignements, veuillez contacter le Bureau de presse de la CNUCED, au téléphone 41-22-907-5828, ou adressez une demande par courrier électronique à l’adresse: press@unctad.org. Les informations de presse sont disponibles à l’adresse Web www.unctad.org/press; on peut aussi prendre contact directement avec J. F. Outreville au téléphone 41-22-917-5994, ou par courriel à l’adresse jf.outreville@unctad.org.
* *** *