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TAD/1979

SELON UNE ETUDE DE LA CNUCED, LES QUATRE PROCHAINES ANNEES SERONT MARQUEES PAR UNE RELANCE DE L’INVESTISSEMENT ETRANGER DIRECT

15/04/2004
Communiqué de presse
TAD/1979


SELON UNE ETUDE DE LA CNUCED, LES QUATRE PROCHAINES ANNEES SERONT MARQUEES PAR UNE RELANCE DE L’INVESTISSEMENT ETRANGER DIRECT


(Adapté de l’anglais)


Genève, le 13 avril (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement - CNUCED) -- Une majorité d’experts travaillant dans différentes parties du monde pensent qu’il pourrait se produire une croissance nette des flux d’investissements étrangers directs (IED) après les trois années de déclin que l’on a connues.  Pour la période 2004-2005, 77% des experts consultés prédisent une amélioration du climat d’investissement, tandis que 9% pensent que la situation pourrait au contraire empirer, et que 14% estiment qu’elle pourrait demeurer stable.  Pour la période 2006-2007, l’optimisme touche 81% des experts, tandis que 6% sont pessimistes et que 13% ont une position modérée.  Selon les experts, au cours des quatre prochaines années, les trois principales zones pour des investissements substantiels seront la Chine, l’Inde et les Etats-Unis.  La Thaïlande se place en quatrième position, suivie par la Pologne et la République tchèque.  Le Mexique et la Malaisie arrivent ensuite à égalité, suivis du Royaume-Uni, de Singapour et de la République de Corée, qui font eux aussi jeu égal.  Ces informations proviennent d’une étude menée conjointement par la CNUCED et le Corporate Location Magazine, basé à Londres.  Dans le cadre de cette évaluation, 87 experts de différentes régions ont répondu aux questions qui leur étaient posées.


« Le message le plus clair qu’envoie cette étude montre qu’au vu de la compétition que l’on observe au niveau mondial entre Etats pour attirer les grands projets d’investissements, les pays vont redoubler d’efforts pour attirer les IED », a déclaré Karl Sauvant, Directeur de la Division des investissements de la CNUCED.  On prévoit que les Etats vont accélérer l’ouverture de leurs marchés par des mesures de libéralisation et d’encouragement, et aussi par l’ouverture de secteurs précis, poursuit-il.  Des différences existent cependant selon les régions.  L’Afrique préfèrera certainement mettre en place des mesures d’incitation alors que l’Europe centrale et l’Europe de l’Est préféreront l’ouverture de certains secteurs spécifiques.


La majorité des experts estiment que les possibilités d’expansion des affaires outre-mer existent aussi bien dans les fusions et les acquisitions que dans les investissements de départ.  D’autres modes d’expansion, comme la fabrication de biens sous licence et les alliances stratégiques, ont été cités par 22% des experts.  Bien que la délocalisation d’emplois de cadres soit devenue un problème majeur dans certains pays et fasse les grands titres des publications d’affaires, les experts considèrent que le phénomène va se poursuivre en se concentrant essentiellement sur des fonctions à faible valeur ajoutée.


Les résultats de cette étude seront complétés par des évaluations menées par la CNUCED au niveau mondial sur les activités des entreprises transnationales et sur celles des agences nationales de promotion de l’investissement.  Pour obtenir des informations complémentaires, veuillez contacter le Bureau de presse de la CNUCED par téléphone au: (41) 22-917-5828, ou par courrier électronique à l’adresse press@unctad.org.  Le site Web du Bureau peut être consulté à l’adresse www.unctad.org/press.  On peut aussi contacter James Zhan, par tél: (41) 22-917-5797; ou Ludger Odenthal, au (41) 22-917-6325; ou encore Samuel Passow, au (41) 77-037-2388.  Des questions peuvent être posées par e-mail à l’adresse fdisurvey@unctad.org.


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