LA COMMISSION DES NATIONS UNIES SUR LA PRÉVENTION DU CRIME ET LA JUSTICE PÉNALE ACHÈVE LES TRAVAUX DE SA TREIZIÈME SESSION À VIENNE
Communiqué de presse SOC/CP/304 |
Communiqué final
LA COMMISSION DES NATIONS UNIES SUR LA PRÉVENTION DU CRIME ET LA JUSTICE PÉNALE ACHÈVE LES TRAVAUX DE SA TREIZIÈME SESSION À VIENNE
(Adapté de l’anglais)
VIENNE, le 20 mai (Service d’information des Nations Unies) -- La Commission des Nations Unies sur la prévention du crime et la justice pénale a achevé sa treizième session à Vienne. Plus de 600 représentants ont examiné les activités de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) en mettant l’accent sur le thème principal « état de droit et développement », ainsi que sur le terrorisme, la ratification de la Convention contre le crime transnational organisé et la corruption, les normes de prévention du crime et la justice pénale, et autres questions ayant trait à différentes formes de crimes.
Les principales résolutions adoptées par la Commission demandent que des actions soient prises pour le renforcement de l’état de droit et la réforme des institutions de justice pénale; ainsi que sur le terrorisme; la corruption; et les normes et règles établies par les Nations Unies..
« L’état de droit et le développement » était le principal thème de cette session. A cet égard, un panel de haut niveau a souligné que le développement ne pouvait être durable sans état de droit, tout en estimant que sa création dans des sociétés sortant de conflit dépendrait du déploiement d’efforts de longue durée. Les 25 intervenants qui ont pris part à ce débat ont estimé que toutes les parties prenantes, dont les autorités gouvernementales, la société civile, les communautés locales et les ONG devaient être mobilisées et impliquées. Un atelier sur l’état de droit et le développement a été organisé le 13 mai par les instituts du Réseau des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale. La résolution adoptée sur la question demande à l’UNODC de promouvoir la règle du droit, notamment dans les pays sortant de conflit, et d’accorder une attention particulière aux pays d’Afrique tout en développant des outils d’évaluation pour le maintien de la paix et la reconstruction post-conflit. La résolution exhorte aussi les institutions financières et de développement à fournir des financements aux projets touchant au domaine de la justice.
Concernant le terrorisme, la Commission a approuvé un projet de résolution sur le renforcement de la coopération internationale et de l’assistance technique dans la promotion de la mise en œuvre des conventions universelles et des protocoles ayant trait au terrorisme. Les personnalités de haut rang ayant pris part à la session ont reconnu le terrorisme comme l’une des menaces les plus sérieuses à la liberté, à la démocratie et aux droits de l’homme, et l’ont identifié comme une source majeure de déstabilisation affectant les pays et les sociétés. La nature transnationale du terrorisme a été soulignée, d’où la nécessité d’une participation active de tous les États, organisations internationales ou régionales, à la lutte contre ce phénomène. Le projet de résolution, qui sera soumis à la 59e session de l’Assemblée générale, condamne les actes haineux de terrorisme, y compris les attaques perpétrées contre les personnels de l’ONU et les personnels associés, et contre le personnel humanitaire. Le texte lance de nouveau un appel aux États Membres pour qu’ils renforcent au niveau le plus haut la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme.
Sur la question de la corruption, la Commission s’est félicitée de la signature, à Mérida au Mexique, au mois de décembre dernier, de la Convention des Nations Unies contre la corruption, et elle a encouragé les États Membres à la ratifier, à donner à l’UNODC les ressources nécessaires à la promotion de son entrée en vigueur, et à fournir aux pays en en développement et à économie en transition l’assistance technique dont ils ont besoin pour ratifier et mettre en œuvre la Convention. Quant aux normes et règles des Nations Unies, dont la discussion était inscrite à l’ordre du jour de la 13e session de la Commission des Nations Unies sur la prévention du crime et la justice pénale, les nouveaux domaines dans lesquels des normes devraient être élaborées sont ceux de la justice pour les enfants témoins et victimes de crimes, et de l’accès des populations pénitentiaires à la prévention et au traitement du VIH/sida. La lutte contre la propagation du VIH/sida dans les prisons a aussi fait l’objet d’une résolution et a été le thème d’une table ronde tenue parallèlement aux travaux de la Commission. D’autres résolutions visant à combattre la criminalité urbaine, le trafic illicite d’organes humains, les enlèvements d’êtres humains, le blanchiment d’argent et la protection des enfants témoins et victimes de crimes ont été adoptées au cours de la session. La Commission a d’autre part noté le travail préparatoire accompli dans la perspective du 11e Congrès des Nations Unies sur la prévention du crime et la justice pénale qui aura lieu à Bangkok, en Thaïlande, du 18 au 25 avril 2005.
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