LES ACTIVITÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL À WASHINGTON LE 16 DÉCEMBRE 2004
Communiqué de presse SG/T/2428 |
LES ACTIVITÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL À WASHINGTON LE 16 DÉCEMBRE 2004
(Publié le 20 décembre 2004)
Le Secrétaire général s’est rendu à Washington mercredi soir pour rencontrer le lendemain matin le Secrétaire d’État américain Colin Powell. Les deux hommes ont abordé la préparation des élections en Iraq, la Mission de maintien de la paix en Haïti, les pourparlers au Soudan et la situation post-électorale en Afghanistan, avant de conclure sur la réforme des Nations Unies et les propositions du Groupe de personnalités de haut niveau sur les menaces, les défis et le changement.
Lors d’une conférence de presse à l’issue de l’entretien, le Secrétaire général a indiqué que l’ONU était prête à assister les Iraquiens, s’ils le souhaitaient, à la rédaction d’une constitution. Répondant à une question sur le programme « pétrole contre nourriture », il a déclaré qu’il attendait avec impatience les conclusions de l’enquête, pour pouvoir à nouveau tourner son attention sur les activités ordinaires de l’Organisation.
Après la conférence de presse, Kofi Annan s’est entretenu à la Maison Blanche, avec la Conseillère à la sécurité nationale, Condoleezza Rice, avec laquelle il a évoqué la situation au Soudan, au Libéria, en Côte d’Ivoire, en République démocratique du Congo, mais aussi le conflit israélo-palestinien, le Liban, l’Iraq, l’Afghanistan, Haïti, le programme « pétrole contre nourriture » et la réforme de l’ONU.
Le Secrétaire général a également rendu visite au Conseil des relations extérieures, où il a rencontré son président, Richard Haas, ainsi que l’ancien Conseiller pour la sécurité nationale des États-Unis, Brent Scowcroft, qui a été membre du Groupe de personnalités de haut niveau du Secrétaire général. Parlant de la réforme de l’ONU, M. Annan a déclaré que même si la communauté mondiale était divisée sur la manière de gérer les nouvelles menaces comme le terrorisme international, il serait difficile de trouver un meilleur instrument que l’ONU pour fournir une réponse adaptée sur le plan international aux menaces d’aujourd’hui. « Les Nations Unies », a-t-il assuré, « rassembleront demain les États dans la prévention du terrorisme ».
Le Secrétaire général s’est à ce propos félicité de la définition du terrorisme proposée par le Groupe de haut niveau et invité les États Membres à s’en inspirer dans la rédaction d’une convention antiterroriste exhaustive. Il a par ailleurs affirmé la volonté de l’ONU de fournir un cadre plus musclé pour la lutte contre la prolifération nucléaire, la promotion du développement, la lutte contre le VIH/sida et une utilisation de la force susceptible d’inspirer confiance à tous les États. M. Annan a exprimé également l’espoir d’une coopération plus étroite avec le Gouvernement et le peuple des États-Unis, de manière à ce que l’ONU puisse confronter dans une meilleure position les enjeux du XXIe siècle.
Le Secrétaire général a quitté Washington jeudi après-midi pour se rendre à Bruxelles, où il devait assister au Sommet de l’Union européenne.
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