ACTIVITÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL EN RÉPUBLIQUE-UNIE DE TANZANIE DU 19 AU 22 NOVEMBRE 2004
Communiqué de presse SG/T/2425 |
ACTIVITÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL EN RÉPUBLIQUE-UNIE DE TANZANIE DU 19 AU 22 NOVEMBRE 2004
(Adapté de l’anglais)
Le Secrétaire général a quitté Nairobi, Kenya, le 19 novembre pour se rendre à Dar es-Salaam, la capitale commerciale de la République-Unie de Tanzanie, où il a participé à la Conférence internationale sur la paix, la sécurité et le développement dans la région des Grands Lacs.
À la suite de l’ouverture de la Conférence par le Président tanzanien, Benjamin William Mkapa, le Secrétaire général a pris la parole pour souligner que la déclaration qui serait adoptée à l’issue du Sommet marquerait une étape particulièrement importante dans la mesure où elle interviendrait après des années de conflits sanglants. Aujourd’hui, a-t-il ajouté, il y a une lueur d’espoir dans la région.
En marge de la Conférence, le Secrétaire général a rencontré plusieurs dirigeants africains et notamment ceux d’Afrique du Sud, Thabo Mbeki, du Burundi, Domitien Ndayizeye, et du Soudan, Omar al-Bashir. Au Président soudanais, il a souligné l’importance d’achever le processus de Naivasha. Le Secrétaire général a rencontré, samedi, le Président du Nigéria, Olusegun Obasanjo, qui préside actuellement l’Union africaine.
Onze chefs d’État et de gouvernement de la région des Grands Lacs ont signé la Déclaration finale: Angola, Burundi, République centrafricaine, République du Congo, République démocratique du Congo, Kenya, Rwanda, Soudan, Tanzanie, Ouganda et Zambie. Le Secrétaire général, le représentant de l’Union africaine et les sept autres chefs d’État suivants, ou leurs représentants, ont signé la déclaration en tant que témoins: Gabon, Malawi, Mozambique, Namibie, Nigéria, Afrique du Sud et Zimbabwe.
Lors d’une conférence de presse, le Secrétaire général a déclaré que l’Afrique et la communauté internationale avaient le devoir d’aider les pays de la région mais que le processus engagé appartenait aux pays mêmes qui en avaient la responsabilité première.
Répondant à une question au sujet de la situation dans le Darfour, au Soudan, qui ne semble pas s’améliorer, le Secrétaire général a indiqué qu’il avait passé plus d’une heure, vendredi, avec le Président Bashir, son Ministre des affaires étrangères et son Ministre des finances qui l’avaient informé qu’ils souhaitaient achever les négociations sur le Darfour, peut-être même avant le processus de Naivasha.
* *** *