LES ACTIVITES DU SECRETAIRE GENERAL AU FORUM INTERNATIONAL DE STOCKHOLM LES 25 ET 26 JANVIER
Communiqué de presse SG/T/2395 |
LES ACTIVITES DU SECRETAIRE GENERAL AU FORUM INTERNATIONAL
DE STOCKHOLM LES 25 ET 26 JANVIER
Le Secrétaire général est arrivé à Stockholm en provenance de Davos dans l’après-midi du 25 janvier pour participer au Forum international de Stockholm sur la prévention du génocide. A son arrivée, il a rencontré le Premier Ministre suédois, Goran Persson, avec lequel il s’est entretenu de la situation en Europe, tout particulièrement de la question chypriote, mais aussi de la réforme des Nations Unies et du rôle de l’Organisation en Iraq.
Le 26 janvier, dans son allocution devant le Forum, le Secrétaire général a déclaré que la prévention du génocide pouvait être considérée comme l’un des fondements de la création des Nations Unies. Malgré l’entrée en vigueur en 1951 de la Convention contre le génocide, a-t-il regretté, des génocides ont été commis au Rwanda et en Yougoslavie, « et des Etats ont même refusé de l’appeler par son nom, pour se soustraire à leurs obligations » (voir notre communiqué SG/SM/9126). Dans les deux cas, a-t-il précisé, « les erreurs les plus graves avaient été commises par les Etats Membres, notamment dans la façon dont les décisions avaient été prises au sein du Conseil de sécurité. Mais nous sommes tous responsables de cet échec », a-t-il ajouté.
Le Secrétaire général a fait plusieurs propositions pour que ces erreurs ne se reproduisent pas et dans le souci de faire évoluer les Nations Unies d’une culture de réaction à une culture de prévention. Il a recommandé notamment la création d'un comité chargé de l’application de la Convention contre le génocide, comme il en existe pour d'autres traités, ou encore la désignation d'un rapporteur spécial sur la prévention des génocides, qui dépendrait du Haut Commissaire aux droits de l'homme, mais ferait rapport directement au Conseil de sécurité.
Il a salué la création par le Gouvernement canadien de la Commission qui a publié, en 2001, un rapport intitulé « La responsabilité de protéger » qui, a-t-il dit, a modifié de façon très créative le débat sur l’intervention humanitaire. Il a jugé cette « doctrine émergente » porteuse de beaucoup d'espoir pour l'humanité.
Kofi Annan a ensuite participé à un déjeuner offert par Sa Majesté, le Roi Carl-Gustaf de Suède, en l’honneur des chefs d’Etat présents au Forum international de Stockholm. Dans l’après-midi, il s’est entretenu avec Hans Blix, l’ancien chef de l'équipe des inspecteurs de l'ONU en désarmement de l'Iraq. Avant de quitter la Suède pour Paris, il a rencontré le Secrétaire d’Etat norvégien aux affaires étrangères, Vidar Helgesen, avec lequel il a discuté du renforcement du processus de paix au Sri Lanka et des perspectives de paix au Soudan.
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