LE SECRETAIRE GENERAL REÇOIT LE GRAND PRIX DES MEDIAS ALLEMANDS
Communiqué de presse SG/T/2393 |
LE SECRETAIRE GENERAL REÇOIT LE GRAND PRIX DES MEDIAS ALLEMANDS
Baden-Baden, le 21 janvier 2004 -- Ce matin le Secrétaire général et Joschka Fischer, le Ministre allemand des affaires étrangères, se sont rencontrés à Baden-Baden. Après leur rencontre, ils ont déclaré à la presse que leurs entretiens avaient porté sur des questions comme celles de l’Iraq, du conflit israélo-palestinien, et de l’Afghanistan, ainsi que sur les relations ONU-Allemagne, et sur le Groupe des personnalités éminentes désigné par le Secrétaire général sur la réforme des Nations Unies.
Répondant à des informations de presse selon lesquelles le Président de l’Iran menaçait de démissionner, le Secrétaire général a émis l’espoir que les Iraniens trouvent une solution à leurs différences, de manière à pouvoir organiser des «élections libres et justes avec la participation de toutes les parties».
S’agissant de ses efforts en vue de trouver un règlement à Chypre, le Secrétaire général a dit que M. Fischer et lui avaient discuté de ce problème. «Nous n’en sommes pas encore à un point où je pourrais m’engager», a-t-il déclaré en indiquant qu’il comptait rencontrer le Premier Ministre de la Turquie à Davos dans les jours qui viennent.
Concernant l’éventualité de l’envoi d’une équipe de l’ONU en Iraq, il a dit «nous sommes en contact avec les autres parties en Iraq, et une fois que j’aurai mené à terme ma réflexion et que nous aurons pris connaissance des documents, je déciderai de la manière dont les Nations Unies peuvent le mieux aider, et je prendrai une décision et ferai une déclaration sur ce que je compte faire. Mais pour le moment, je suis en train d’y réfléchir.»
Ce soir, le Grand Prix des médias allemands a été décerné au Secrétaire général par Karlheinz Koegel, qui a créé en 1992 ce prix, décerné par un jury composé des principaux rédacteurs en chef de la presse allemande, pour reconnaître la personne la plus en vue au cours de l’année écoulée. Le Secrétaire général a été introduit par l’ancien Président des Etats-Unis, Bill Clinton, lui-même lauréat du Prix en 1999. Kofi Annan, a dit l’ancien Président Clinton, «a quitté le Ghana pour mettre sa vie au service de toute l’humanité».
Dans sa réponse, le Secrétaire général a dit que les Nations Unies se souviendront de l’année 2003 comme de l’une des années les plus difficiles et les plus pénibles de leur histoire. Pour l’année qui commence, il a souhaité que beaucoup plus d’attention soit portée à la lutte contre le VIH/sida, qu’il a qualifié «d’épidémie la plus meurtrière de l’histoire humaine», en appelant aussi le monde à se concentrer sur les questions de développement. En même temps, a dit M. Annan, nous devons montrer que les Nations Unies sont capables d’assurer la sécurité collective, de manière qu’aucun Etat ne se sente autorisé ou obligé de se rendre justice selon ses propres termes. Un autre défi à relever cette année, a–t-il ajouté, sera celui du rétablissement de la confiance entre peuples de différentes croyances religieuses et cultures.
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