SG/SM/9599-ENV/DEV/797

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SE FÉLICITE DE LA RATIFICATION DU PROTOCOLE DE KYOTO PAR LA FÉDÉRATION DE RUSSIE

18/11/2004
Communiqué de presse
SG/SM/9599
ENV/DEV/797


LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SE FÉLICITE DE LA RATIFICATION DU PROTOCOLE DE KYOTO PAR LA FÉDÉRATION DE RUSSIE


On trouvera, ci-après, la déclaration du Secrétaire général, Kofi Annan, sur le Protocole de Kyoto, publiée, aujourd’hui, à Nairobi, au Kenya.


Je suis heureux d’annoncer avoir reçu de la Fédération de Russie ses instruments de ratification du Protocole de Kyoto à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.  Je félicite le Président Poutine pour son esprit visionnaire qui rend possible l’entrée en vigueur du Protocole, le 16 février 2005, soit 90 jours à compter de demain.


Il s’agit d’une étape historique dans les efforts que déploie le monde pour lutter contre cette menace aux dimensions internationales.  Mais avant tout, une période d’incertitude s’achève.  Les pays qui ont ratifié le Protocole et qui essayaient de réduire les émissions de gaz à effet de serre avant même son entrée en vigueur ont, désormais, l’obligation juridiquement contraignante de le faire.  L’entrée en vigueur du Protocole fournit aussi aux entreprises qui explorent le potentiel des technologies « vertes » des assurances quant à la viabilité de leurs produits et services.  La communauté financière et l’industrie des assurances, qui ont tenté de « mettre un prix » sur les risques associés aux changements climatiques, disposent, désormais, d’une base plus solide pour prendre des décisions touchant aux performances et aux primes accordées aux entreprises.


Tous les pays doivent maintenant faire leur possible pour lutter contre les changements climatiques et pour veiller à ce que de tels changements n’entravent pas nos efforts en vue de parvenir aux objectifs du Millénaire pour le développement.  Je saisis donc cette occasion pour demander instamment aux États en développement qui n’ont pas ratifié le Protocole de le faire et de limiter leurs émissions de gaz.


Les États parties à la Convention sur les changements climatiques tiendront leur prochaine conférence à Buenos Aires du 6 au 17 décembre.  Je souhaite qu’ils profitent de cette occasion pour saisir les opportunités qu’offre ce développement majeur.


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