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SG/SM/9508-HAB/195-OBV/439

LES ZONES URBAINES ET LES ZONES RURALES DOIVENT ÊTRE VUES COMME LES PARTIES D’UN TOUT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL, ESTIME KOFI ANNAN

29/09/2004
Communiqué de presse
SG/SM/9508
HAB/195
OBV/439


LES ZONES URBAINES ET LES ZONES RURALES DOIVENT ÊTRE VUES COMME LES PARTIES

D’UN TOUT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL, ESTIME KOFI ANNAN


On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, à la Journée mondiale de l’habitat qui a pour thème cette année « Les villes, moteurs du développement rural »:


Le thème retenu cette année pour la Journée mondiale de l’habitat, « Les villes, moteurs du développement rural », a pour objet de rappeler à tous ceux qui prennent des décisions relatives au développement que les zones urbaines et les zones rurales ne doivent pas être vues comme des mondes séparés, mais comme les parties d’un même tout économique et social.


Les villes entretiennent toutes sortes de rapports avec les zones rurales.  Les migrants qui vivent et travaillent dans les villes envoient de l’argent dans les zones rurales. Les villes absorbent l’excédent de population des zones rurales et achètent les produits agricoles et autres des zones rurales. Les villes offrent des services et des équipements collectifs, tels qu’universités et hôpitaux, qui ne sont pas nécessairement disponibles dans les zones rurales. Les villes attirent aussi la plupart des investissements, et ont donc besoin de biens, de main-d’œuvre et d’autres éléments de production provenant des zones rurales.


Au cours des 25 prochaines années, la presque totalité de la croissance démographique aura lieu dans les villes, surtout celles des pays en développement. Les villes qui croîtront le plus vite sont les petites villes et les gros bourgs, qui sont plus proches des zones rurales. Cette croissance pourrait aider à améliorer les conditions de vie dans les zones rurales et à atténuer certains problèmes liés aux mégapoles. Mais il faudra pour cela qu’elle soit bien gérée, que des montants considérables soient investis dans les communications, les voies de transport et l’infrastructure en général, et que des efforts concertés soient faits pour que tous les habitants bénéficient de services dignes de ce nom.


Certes, il y a des différences évidentes entre le développement urbain et le développement rural qui font que des interventions différenciées s’imposent mais, en dernière analyse, le développement durable ne peut ni ne doit être centré exclusivement sur l’un ou l’autre pôle. Cette Journée mondiale de l’habitat est l’occasion d’affirmer que les villes peuvent contribuer de façon extrêmement utile au développement rural, et que le développement doit donc être abordé dans sa globalité.


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