LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL REND HOMMAGE À L’ŒUVRE ACCOMPLIE PAR SHARON CAPELING-ALAKIJA

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL REND HOMMAGE À L’ŒUVRE ACCOMPLIE

PAR SHARON CAPELING-ALAKIJA

On trouvera ci-après le texte du message adressé par le Secrétaire général Kofi Annan à la dix-huitième Conférence mondiale du volontariat de l’Association internationale pour le bénévolat, dont il a été donné lecture, le 19 août, à Barcelone, par Gillian Sorensen, Conseillère principale auprès de la Fondation des Nations Unies:

J’apprécie vivement l’occasion qui m’est donnée d’adresser mes salutations à la dix-huitième Conférence mondiale du volontariat de l’Association internationale pour le bénévolat et, en particulier, de dire quelques mots au sujet de Sharon Capeling-Alakija, décédée prématurément à la fin de l’an dernier.

La vie de Sharon reflétait les idéaux les plus nobles des Nations Unies: engagement, compassion et solidarité avec les plus déshérités et les exclus de notre monde.  Elle possédait cette rare aptitude à motiver les gens autour d’elle pour agir, quelles que soient leurs origines.  Elle était un chef charismatique et avait la profonde conviction qu’en dépit de tout, malgré la pauvreté et la haine, malgré l’apathie et le caractère apparemment insoluble de certains des problèmes auxquels nous sommes confrontés, on pouvait changer le monde pour le meilleur.

Sharon a appliqué ces principes dès le début de sa vie professionnelle –lorsqu’elle s’est engagée dans le monde comme jeune volontaire– jusqu’à ses derniers efforts pour faire des Volontaires des Nations Unies ce qu’ils sont aujourd’hui: l’élément central du système des Nations Unies pour la promotion du volontariat au service du développement.

Sharon disait souvent qu’elle avait de la chance car l’année où elle avait rejoint les Volontaires des Nations Unies coïncidait avec la désignation de 2001 comme Année internationale des Volontaires.  Elle a reconnu très tôt les possibilités extraordinaires que l’Année offrait, non seulement pour les Volontaires des Nations Unies et la cause du développement, mais aussi pour le mouvement du volontariat à l’échelle mondiale.  Avec son énergie et son imagination coutumières, elle s’est lancée dans une mission pour faire en sorte que l’Année suscite de véritables mutations et dresser une vaste tente accueillant le plus grand nombre possible de personnes et d’organisations.  De tous ses succès, celui-là était le plus beau.  Je sais qu’un grand nombre d’entre vous, qui êtes présents aujourd’hui, étaient actifs dans le cadre de l’Année et ont tiré directement ou indirectement avantage de ses résultats.  Il est en fait approprié que cet exposé inaugural ait lieu parmi tant de ceux que Sharon s’est efforcée d’encourager et de soutenir.

L’absence de Sharon est douloureusement ressentie par sa famille, ses amis et ses collègues et par le mouvement des volontaires.  Sa disparition a également constitué une perte terrible pour l’ONU.  Dans le monde incertain et dangereux dans lequel nous vivons, nous ne pouvons guère nous permettre de perdre des personnes de la stature de Sharon.  Mais elle nous a laissé un héritage magnifique, qui, j’en suis convaincu, continuera de vous guider et de vous inspirer tous, dans la poursuite de vos travaux importants.  Je vous remercie de votre soutien et vous présente mes meilleurs vœux pour le succès de la Conférence.

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