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SG/SM/9231-UNEP/214

KOFI ANNAN RAPPELLE QUE LES QUESTIONS DE L’EAU, DE L’ASSAINISSEMENT ET DES ETABLISSEMENTS HUMAINS SONT AU CENTRE DU PROGRAMME DE L’ONU POUR L’ELIMINATION DE LA PAUVRETE

1/04/2004
Communiqué de presse
SG/SM/9231
UNEP/214


KOFI ANNAN RAPPELLE QUE LES QUESTIONS DE L’EAU, DE L’ASSAINISSEMENT ET DES ETABLISSEMENTS HUMAINS SONT AU CENTRE DU PROGRAMME DE L’ONU POUR L’ELIMINATION DE LA PAUVRETE


On trouvera ci-après le texte du message du Secrétaire général, Kofi Annan, au Conseil d’administration du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) à l’occasion du Forum ministériel mondial sur l’environnement, à Jeju, République de Corée, 29-31 mars 2004:


C’est avec plaisir que j’adresse mes voeux à tous les ministres de l’environnement réunis sur cette île de Jeju aux attraits aussi riches que variés. Je remercie le Gouvernement et le peuple coréen d’accueillir le Forum ministériel mondial sur l’environnement dans un cadre aussi exceptionnel.


Le Forum, cette année, nous donne l’occasion d’appeler instamment l’attention sur l’élimination de la pauvreté, important programme de l’ONU, ainsi qu’à l’action que celle-ci mène en vue d’atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement. L’eau, l’assainissement et les établissements humains, questions dont vous débattrez au cours du Forum, et qui figureront au premier plan de la session que doit tenir, le mois prochain, la Commission du développement durable, occupent une place de choix dans ce programme.


Des millions de gens, de par le monde, manquent d’eau et il y a tout lieu de craindre que les problèmes d’eau ne s’aggravent. Les solutions que l’on pourra trouver ne doivent pas porter atteinte aux écosystèmes déjà menacés. Il nous faut mettre à contribution tous les acteurs, urbains et ruraux, publics et privés. Nous devons créer de nouveaux partenariats et faire participer nos partenaires traditionnels à de nouvelles initiatives, telles que le Projet de l’eau pour les villes asiatiques, annoncé, l’an dernier, par le Programme des Nations Unies pour les établissements humains et la Banque asiatique de développement, dont 700 à 800 millions de personnes devraient bénéficier dans les villes de l’Asie. Néanmoins, des projets moins ambitieux, axés sur les collectivités, peuvent donner des résultats et s’avérer tout aussi bénéfiques. À cet égard, je vous invite à vous enquérir de ce qui s’est dit sur le sujet lors du Forum mondial pour la société civile qui s’est tenu le week-end dernier.


J’approuve tout à fait que vous abordiez aussi la poursuite du processus international sur la gouvernance de l’environnement, lancé il y a deux ans à Carthagène et entériné lors du Sommet mondial pour le développement durable. À cet égard, j’attends avec intérêt de savoir ce que vous pensez de l’éventuelle ouverture à tous les États Membres du Conseil d’administration du PNUE.


Je note également que des progrès remarquables ont été réalisés en ce qui concerne le renforcement de la base scientifique du Programme des Nations Unies pour l’environnement, ainsi que l’élaboration d’un plan stratégique intergouvernemental d’appui technologique et de renforcement des capacités, deux des volets fondamentaux de la question de la gouvernance.


Je suis convaincu que ce plan, lorsqu’on y aura mis la dernière main, permettra au PNUE de mieux aider les pays en développement à atteindre les buts et objectifs énoncés dans le Plan de mise en oeuvre de Johannesburg.


Les discussions auxquelles vous êtes conviés aujourd’hui, en qualité de responsables de la politique de l’environnement, permettront d’enrichir l’examen de l’ensemble des questions qui vous intéressent au niveau intergouvernemental, et d’avoir une incidence sur vos pays respectifs où la nécessité de changements se fait sentir avec la plus grande acuité. Tel est l’esprit dans lequel je vous souhaite le plus grand succès dans vos travaux.


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