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SG/SM/9224/Rev.1-OBV/415

LE SECRETAIRE GENERAL RAPPELLE QUE LA SECURITE ROUTIERE EST ESSENTIELLE POUR LA SANTE PUBLIQUE ET LE DEVELOPPEMENT

6/04/2004
Communiqué de presse
SG/SM/9224/Rev.1
OBV/415


LE SECRETAIRE GENERAL RAPPELLE QUE LA SECURITE ROUTIERE EST ESSENTIELLE POUR LA SANTE PUBLIQUE ET LE DEVELOPPEMENT


Vous trouverez ci-après le texte du message du Secrétaire général, Kofi Annan, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé, célébrée le 7 avril et dont le thème retenu cette année est « L’accident de la route n’est pas une fatalité »:


Le thème retenu cette année pour la Journée mondiale de la santé – « L’accident de la route n’est pas une fatalité » – nous rappelle que la sécurité routière n’est pas le fruit du hasard.  Pour que les routes soient sûres et le restent, différents secteurs de la société doivent intervenir de façon délibérée.


Malgré les progrès énormes accomplis dans certains pays ces dernières décennies, à l’échelle mondiale, près de 1,2 million de personnes sont tuées chaque année dans des accidents de la route.  La plupart du temps, l’accident ne fait qu’un mort et les médias ne parlent pas de ce genre de tragédie.  Près de 90 % des accidents mortels se produisent dans des pays en développement, et les victimes sont en majorité des piétons, des cyclistes, des motocyclistes et des usagers des transports en commun.  En outre, chaque année, entre 20 et 50 millions de personnes sont grièvement blessées dans des accidents de la route, et beaucoup d’entre elles restent invalides.


Les accidents de la route n’entraînent pas seulement de grandes souffrances, mais aussi des coûts importants pour la société.  Plus de la moitié des victimes ont entre 15 et 44 ans, c’est-à-dire qu’elles sont à l’âge où les individus contribuent normalement le plus à assurer la subsistance de leur famille et de leur groupe.  Leur disparition porte donc un coup terrible à la sécurité des familles.  On estime aussi que les blessures résultant d’accidents de la route coûtent aux pays jusqu’à 2 % de leur produit national brut.


Or, il est possible de prévenir ces pertes en réprimant les comportements dangereux comme les excès de vitesse et la conduite en état d’ivresse, en encourageant le port du casque et de la ceinture de sécurité, en veillant à ce que les piétons et les cyclistes soient bien visibles, en concevant des routes et des véhicules plus sûrs, en faisant appliquer le code de la route et en améliorant les services d’intervention d’urgence.  La clef d’une prévention efficace est la volonté de tous les intéressés, dans les secteurs public et privé – les responsables de la santé publique, des transports, de l’enseignement et des budgets, les services de police, le législateur, les fabricants, les fondations et les médias – de faire de la sécurité routière une réalité.


La sécurité routière est essentielle tant pour la santé publique que pour le développement et cette année, la Journée mondiale a suscité beaucoup d’intérêt et d’enthousiasme.  Dans le cadre de la campagne pour la sécurité routière, l’Organisation mondiale de la santé et la Banque mondiale ont publié un rapport sur la prévention des blessures dues à des accidents de la route dans le monde. L’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies a pris des initiatives allant dans le même sens.  Dans la foulée, des centaines de groupes, partout dans le monde, appellent l’attention sur les conséquences désastreuses des accidents de la route, soulignant qu’ils peuvent être évités et demandant que des mesures soient prises pour prévenir les millions de morts et de blessures qu’ils entraînent.  Cette Journée mondiale de la santé est l’occasion de réaffirmer que c’est là notre objectif à tous.


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