SG/SM/9155-GA/COL/3091

LE SECRETAIRE GENERAL SE FELICITE DES CONSULTATIONS ENGAGEES AVEC LES PUISSANCES ADMINISTRANTES POUR PROMOUVOIR LE PROCESSUS DE DECOLONISATION

13/02/2004
Communiqué de presse
SG/SM/9155
GA/COL/3091


le Secretaire general se felicite des consultations engagees avec les puissances administrantes pour promouvoir le processus de decolonisation


On trouvera ci-après le texte de l’intervention que le Secrétaire général, Kofi Annan, a prononcée le 11 février devant le Comité spécial des Vingt-Quatre, à l’ouverture de la session de 2004:


Il m’est très agréable de me trouver à vos côtés au moment où vous entamez vos délibérations de 2004.


Le Comité spécial vient de vivre une année intéressante et active.  Il reste encore cependant beaucoup à faire pour satisfaire aux exigences énoncées dans la Charte des Nations Unies et dans les résolutions 1514 et 1541 de l’Assemblée générale, où figurent la Déclaration sur la décolonisation et les principes qui doivent régir le processus de décolonisation.


Seize territoires non autonomes figurent encore sur la liste du Comité spécial.  Au cours de l’année écoulée, le Comité a engagé des consultations avec quelques-unes des puissances administrantes sur une série de mesures susceptibles d’amorcer, au cours de la présente décennie, un processus de décolonisation dans ces territoires.  Je salue cette initiative, en espérant qu’elle se poursuivra dans le cadre d’un véritable partenariat avec les puissances administrantes et avec la participation active des populations de ces territoires.  Les objectifs à rechercher doivent être la promotion du développement politique, économique et social des populations et la détermination du statut définitif de chaque territoire, dans le cadre des trois options envisagées dans la résolution 1541, à savoir la libre association, l’intégration à un autre Etat ou l’indépendance.


Je suis heureux de noter que de nouveaux progrès ont été enregistrés dans le programme de travail pour Tokelau.  La population du territoire continue de coopérer étroitement avec la puissance administrante en vue de parvenir à des accords qui régiront leurs relations futures et détermineront le statut définitif de Tokelau à la satisfaction de toutes les parties concernées.


Je relève également avec plaisir qu’en 2003 le séminaire annuel sur la décolonisation s’est tenu, pour la première fois, dans un territoire non autonome – l’île caribéenne d’Anguilla.  Je rends hommage au Gouvernement d’Anguilla, à la puissance administrante – le Royaume-Uni – et à l’ancien Président du Comité spécial, M. Earl Stephen Huntley, pour ce nouvel acquis.


Au XXIe siècle, le colonialisme est un anachronisme.  J’espère donc que, durant l’année à venir, toutes les puissances administrantes oeuvreront de concert avec le Comité spécial et avec les populations des territoires qu’elles administrent, en vue de promouvoir le processus de décolonisation.  Il est vrai que l’histoire de la décolonisation est un récit d’expérience réussie pour les Nations Unies, mais dont le dernier chapitre reste encore à écrire.  Je me tiens à la disposition du Comité pour lui apporter tout le soutien envisageable et vous souhaite plein succès pour l’année à venir.

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