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SG/SM/9138-DEV/2455

LA MORT DE RICHARD CONROY, COORDONNATEUR RESIDENT DE L’ONU EN OUZBEKISTAN, EST UNE PERTE POUR TOUTE LA FAMILLE DES NATIONS UNIES, DECLARE KOFI ANNAN

05/02/2004
Communiqué de presse
SG/SM/9138
DEV/2455


LA MORT DE RICHARD CONROY, COORDONNATEUR RESIDENT DE L’ONU EN OUZBEKISTAN, EST UNE PERTE POUR TOUTE LA FAMILLE DES NATIONS UNIES, DECLARE KOFI ANNAN


On trouvera ci-après le texte du message du Secrétaire général, Kofi Annan, dont l’Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Mark Malloch Brown, a donné lecture le 30 janvier à New York à la messe organisée à la mémoire de Richard Conroy, Coordonnateur résident de l’Organisation des Nations Unies et représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en Ouzbékistan :


La mort de Richard Conroy est une perte pour toute la famille des Nations Unies. Richard n’était pas seulement un collègue extrêmement doué et dévoué; il était également un être humain des plus respectables. Nous avons eu la grande chance de le connaître et de travailler avec lui.


Richard possédait un rare mélange de qualités, tant professionnelles que personnelles, qui illustrait parfaitement les caractéristiques nécessaires pour représenter l’Organisation des Nations Unies sur le terrain. Lorsque je l’ai rencontré à l’occasion d’une visite en Ouzbékistan il y a un an et demi, j’ai été impressionné par son engagement en faveur des objectifs et des idéaux de l’Organisation, ainsi que par ses compétences dans le domaine du développement et sa connaissance de la région. J’ai également été frappé par son intégrité et son dévouement, sa chaleur et sa générosité d’esprit, et son infaillible bonne humeur. Richard avait un sourire qui lui était propre, et je sais qu’il a souvent utilisé son sens de l’humour pour atténuer les tensions et encourager ceux qui l’entouraient dans les situations particulièrement difficiles.


Ces dernières années, Richard s’est heurté à de nombreuses situations très difficiles dans le cadre de son travail. Lorsqu’il a pris ses fonctions en Ouzbékistan en 2001, deux semaines après le 11 septembre, il a été immédiatement plongé dans l’une des périodes les plus cruciales dans l’histoire de la région. Personne n’aurait été mieux équipé pour faire face à une telle situation. Grâce à son énergie et à sa détermination, nous avons été en mesure d’ouvrir le Pont de l’amitié vers l’Afghanistan, ce qui a permis aux secours humanitaires d’urgence d’être acheminés de la ville frontalière de Termez en Ouzbékistan vers le peuple afghan lorsque celui-ci en avait grandement besoin. Grâce à sa capacité de mobiliser et de motiver l’ensemble de l’équipe de pays des Nations Unies, cette entreprise cruciale a été couronnée de succès. Et c’est la plus cruelle des ironies qu’il ait perdu la vie alors qu’il rentrait d’une mission à Termez il y a deux semaines.


Aujourd’hui, nos pensées vont à la femme de Richard, Anna, à sa famille et à ses nombreux amis de par le monde. Elles vont également aux collègues de Richard en Ouzbékistan, auprès desquels il laissera un grand vide. Il manquera beaucoup à ceux qui ont travaillé avec lui en Inde, à Sri Lanka et en Chine, ainsi qu’à nous tous qui avons eu le plaisir de le connaître et de travailler avec lui. Nous savons que Richard laisse derrière lui le meilleur héritage possible, à savoir l’espoir qu’il a donné aux personnes qu’il s’est efforcé d’aider.


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