GRIPPE AVIAIRE: LES PAYS TOUCHES NE DEVRAIENT PAS RECONSTITUER LEURS ELEVAGES TROP RAPIDEMENT
Communiqué de presse SAG/238 |
GRIPPE AVIAIRE: LES PAYS TOUCHES NE DEVRAIENT PAS
RECONSTITUER LEURS ELEVAGES TROP RAPIDEMENT
(Publié tel que reçu.)
11 mars 2004, Rome -- Les pays touchés par le virus d'influenza aviaire H5N1 ne devraient pas reconstituer leurs élevages trop rapidement afin d'éviter une résurgence de la maladie, met en garde aujourd'hui l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
Deux mois après l'apparition de l'épizootie, certains pays prévoient déjà de déclarer certaines zones indemnes de la maladie et de reconstituer les élevages décimés par le virus, a déclaré la FAO.
« La lutte contre la maladie connaît indubitablement des améliorations. Toutefois, nous craignons que le virus soit encore en circulation, même sans cas déclaré ou signe clinique de la maladie chez les animaux », a indiqué Joseph Domenech, Chef du Service de la santé animale.
« Des mesures de précaution appropriées doivent être mises en place afin d'avoir la certitude absolue que les zones infectées sont exemptes de la maladie et le resteront », a-t-il ajouté.
Avant de reconstituer leurs élevages, les pays doivent:
- prouver que le virus n'est pas en circulation en menant une recherche sur le virus ainsi que des enquêtes sérologiques et en introduisant des poulets qui ne seraient pas vaccinés (dits animaux sentinelles) sur les sites infectés afin de vérifier s'ils vont être ou non contaminés;
- contrôler le mouvement des volailles et des produits contaminés afin d'éviter qu'ils ne réintroduisent le virus dans les zones saines;
- empêcher tout contact entre les oiseaux domestiques et sauvages;
- mettre en oeuvre une surveillance intensive des maladies afin de garantir que de nouvelles infections potentielles soient découvertes immédiatement.
Si les pays veulent reprendre leurs exportations, ils doivent prouver qu'ils sont indemnes de la grippe aviaire, ce qui sera vérifié par des experts internationaux indépendants.
La FAO a déclaré que dans certains pays, des informations supplémentaires sur la propagation du virus devraient être fournies à la communauté internationale.
Pour plus d’information, contacter Erwin Northoff, Relations médias, FAO erwin.northoff@fao.org, tel: (+39) 06 570 53105.
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