LES PAYS D’AMERIQUE LATINE ET DES CARAIBES REAFFIRMENT LEUR ATTACHEMENT AU PROGRAMME D’ACTION DU CAIRE ET AUX PROGRAMMES DE SANTE REPRODUCTIVE
Communiqué de presse POP/891 |
LES PAYS D’AMERIQUE LATINE ET DES CARAIBES REAFFIRMENT LEUR ATTACHEMENT AU PROGRAMME D’ACTION DU CAIRE ET AUX PROGRAMMES DE SANTE REPRODUCTIVE
Les Etats-Unis s’opposent à tout programme de développement établissant un lien entre l’éradication de la pauvreté et l’avortement
(Adapté de l’anglais)
Santiago (Chili), le 11 mars (FNUAP) -- A la quasi-unanimité, les pays de l’Amérique latine et des Caraïbes ont réaffirmé aujourd’hui leur soutien au Programme d’action du Caire sur la population et le développement, 10 ans après son adoption. Les Etats-Unis étaient le seul pays à s’opposer à une déclaration qui établit le lien entre l’éradication de la pauvreté et un meilleur accès aux services de planning familial, de protection de la santé de la mère et de prévention du VIH/sida. Plus de 300 délégués représentant 40 pays de la région des Amériques et leurs partenaires au développement se sont en effet retrouvés pour deux jours à Santiago afin d’évaluer les progrès enregistrés dans la mise en œuvre du Programme d’action du Caire, prévue sur 20 ans.
La Déclaration de Santiago exhorte les Etats à intensifier leurs efforts pour s’assurer que leurs programmes d’éradication de la pauvreté intègrent le développement de structures de santé reproductive et réaffirme par ailleurs que la mise en œuvre du Programme d’action du Caire est essentielle à la réalisation des Objectifs de développement du Millénaire, fixés en septembre 2000. Les Etats-Unis se sont dissociés de cette Déclaration en invoquant notamment les références faites au VIH/sida, à l’avortement et aux droits des adolescents, leur représentante déplorant, entre autres, que la Déclaration ne fasse pas mention de l’abstinence.
En revanche, les neuf pays de la région des Amériques qui avaient émis des réserves en 1994 au Caire et lors de la Conférence d’examen en 1999, se sont joints cette fois au consensus et ont soutenu les recommandations adoptées à Santiago, notamment le Nicaragua, l’Equateur ou la Jamaïque. Les droits des adolescents, leur accès aux informations et aux services de santé, en particulier pour ce qui est des questions de santé reproductive, demeure une des principales sources de préoccupation de ces pays. En outre, la pandémie du VIH/sida, qui a largement retenu l’attention des participants, est mentionnée dans la Déclaration de Santiago. Les Etats sont donc invités, lorsque c’est possible, à accorder gratuitement des traitements aux porteurs du VIH/sida tout en respectant le principe de confidentialité.
Les conclusions de la réunion de Santiago seront présentées lors de la prochaine session de la Commission de la population et du développement des Nations Unies, prévue du 22 au 26 mars prochain à New York, ainsi que lors d’une réunion du Comité régional ad hoc sur la population et le développement à San Juan (Porto Rico), les 29 et 30 juin.
Pour plus d’informations, prière de contacter Abubakar Dungus, au FNUAP, tel: + 1 646 226 61 20, courrier électronique: dungus@unfpa.org; ou Micol Zarb, courrier électronique: zarb@unfpa.org. Ou consulter le site Web du FNUAP: www.unfpa.org.
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