LA SECONDE PHASE DU SOMMET MONDIAL SUR LA SOCIÉTÉ DE L'INFORMATION S'OUVRE OFFICIELLEMENT AUJOURD'HUI AVEC LA PREMIÈRE RÉUNION DE PRÉPARATION
Communiqué de presse PI/1594 |
LA SECONDE PHASE DU SOMMET MONDIAL SUR LA SOCIÉTÉ DE L'INFORMATION S'OUVRE OFFICIELLEMENT AUJOURD'HUI AVEC LA PREMIÈRE RÉUNION DE PRÉPARATION
(Publié tel que reçu.)
HAMMAMET, Tunisie, 24 juin (UIT) —- La première réunion de préparation (PrepCom-1) de la phase de Tunis a été déclarée ouverte aujourd'hui à Hammamet en présence de son Excellence M. Sadok Rabah, Ministre des technologies de la communication et des transports de la Tunisie, de M. Mark Furrer, Secrétaire d'Etat de la Suisse pour le SMSI, représentant le pays hôte de la première phase et de M. Yoshio Utsumi, Secrétaire général de l'UIT. Quelque neuf cent délégués représentant des gouvernements, des organisations internationales, le secteur privé et la société civile doivent participer à cette réunion qui se déroulera jusqu'au 26 juin 2004.
Le Comité de préparation a par ailleurs élu son nouveau Président, son Excellence M. Janis Karklins, Ambassadeur de la Lettonie auprès des Nations Unies à Genève. Ingénieur des télécommunications de profession, M. Karklins a fait son entrée dans le monde diplomatique en qualité de Sous-Secrétaire aux Affaires étrangères avant d'être nommé à Genève Ambassadeur de son pays.
La réunion est fondamentale, car il s'agit d'arrêter les orientations précises de la seconde phase du SMSI et de cerner les résultats attendus, tout en faisant fond sur la dynamique de Genève pour établir les fondements structurels d'une société de l'information équitable et sans exclusion.
La réunion portera tout particulièrement sur un certain nombre de thèmes liés à la société de l'information dans le cadre du suivi du Plan d'action du SMSI. Les participants, qui considéreront notamment le problème du financement et de la gouvernance de l'Internet, feront porter leur réflexion sur les résultats attendus de la phase de Tunis et arrêteront les modalités administratives des activités de préparation qui mèneront au Sommet de Tunis, en novembre 2005.
Les contributions soumises à la réunion font apparaître que, pour la plupart, les pays estiment que le Sommet de Tunis doit déboucher sur une déclaration politique, tout en étant d'avis que les points sur lesquels un consensus s'est déjà dégagé à Genève, et plus particulièrement les éléments fondamentaux qui sous-tendent la Déclaration de principes, ne doivent pas être débattus à nouveau. Il conviendrait plutôt de considérer les moyens de mettre en oeuvre le Plan d'action du SMSI — élaboration de cyberstratégies nationales, définition, d'un commun accord, de mécanisme d'évaluation des résultats et de fixation de critères de référence, définition de mécanismes de suivi pour la période post-Tunis. Autre élément important, la nécessité, après avoir favorisé la constitution d'alliances entre les parties prenantes, d'aller plus loin encore et de proposer des mécanismes d'association du secteur public et du secteur privé. Par ailleurs, plusieurs propositions ont pour objet de promouvoir un engagement plus précis de la société civile, du secteur privé et des médias.
Un certain nombre de participants considèrent comme essentiel le rôle des diverses parties prenantes dans l'édification de la société de l'information et dans les propositions spécifiques formulées quant à leur contribution individuelle à la concrétisation des mesures convenues à l'horizon fixé, c'est-à-dire d'ici à 2015.
Dans l'organisation de l'itinéraire qui mènera au Sommet de Tunis, il est proposé de maintenir les réunions régionales et les réunions thématiques, mais en moins grand nombre, et avec une ligne d'action plus précise — établir des plans régionaux et des plans nationaux favorisant les solutions locales tout en répondant à l'ordre du jour mondial. La prise en compte des objectifs de développement du Millénaire, et l'utilisation pratique des TIC pour réduire progressivement la fracture numérique, aussi bien que la mise au point de mécanismes propres à faciliter le partage des meilleures pratiques et des résultats d'expérience, sont autant d'éléments capitaux. Comme à Genève, plusieurs pays prendront en charge l'organisation d'activités organisées parallèlement au Sommet de Tunis proprement dit et structurées selon les onze thèmes du Plan d'action du SMSI. Autre ligne d'action essentielle, dans la seconde phase, il faudra encourager la participation du secteur privé, et tout particulièrement susciter des alliances concernant les applications TIC requises pour réduire la fracture numérique.
A Genève, deux grandes questions sont restées en suspens, concernant respectivement les mécanismes de financement et la gouvernance de l'Internet. Dans l'un et l'autre cas, des groupes de travail ont été chargés de la poursuite des activités engagées, et les représentants de ces deux groupes de travail rendront compte de la situation à l'occasion de la réunion de préparation d'Hammamet.
Pour tout complément d'information, s'adresser à F. Lambert, Chef de la communication institutionnelle, UIT ou S. Acharya, Responsable des communications, Secrétariat exécutif du SMSI, du 24 au 26 juin à Hammamet, au tél: +216 72 24 18 24/ +216 72 24 18 21; portable: +216 98 59 92 93 /+216 98 59 92 99; courrier électronique: wsismedia@itu.int; à partir du 28 juin à Genève, tél: +41 22 730 6039, courrier électronique: wsismedia@itu.int.
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