SESSION ANNUELLE DU COMITE DE L’INFORMATION: MIEUX FAIRE COMPRENDRE L’ONU GRACE A LA REORIENTATION ET A L’EVALUATION DES ACTIVITES DU DPI, 26 AVRIL-7 MAI
Communiqué de presse PI/1572 |
Communiqué de base
SESSION ANNUELLE DU COMITE DE L’INFORMATION: MIEUX FAIRE COMPRENDRE L’ONU GRACE
A LA REORIENTATION ET A L’EVALUATION DES ACTIVITES DU DPI, 26 AVRIL-7 MAI
La Journée mondiale de la liberté de la presse sera célébrée le 3 mai
La poursuite de la réorientation des activités des Nations Unies dans le domaine de l’information et de la communication dominera les discussions du Comité de l’information qui se réunira au Siège de l’Organisation, à New York, du 26 avril au 7 mai 2004. Les participants à cette vingt-sixième session examineront les mesures prises par le Département de l’information (DPI) et les moyens dont il dispose pour sensibiliser l’opinion publique mondiale à l’action menée par l’ONU et la lui faire mieux comprendre alors que ce dernier s’est doté d’une nouvelle structure et a placé une culture de l’évaluation au cœur de son orientation stratégique. Un aspect important des travaux concernera la rationalisation du réseau des centres d’information autour de pôles régionaux, dont le premier, créé en Europe occidentale, à Bruxelles, est entré en activité en janvier 2004. Comme les années précédentes, l’amélioration du site Web de l’Organisation retiendra l’intérêt alors que le nombre de connections est passé de 1,6 milliard en 2002 à plus de 2,1 milliards en 2003. La prestation du Département sera présentée lors de la séance d’ouverture, le matin du 26 avril, par le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, Shashi Tharoor. Le Comité tiendra son débat général du 26 au 28 avril et célèbrera la Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai.
Poursuite de la réorientation des activités d’information et de communication des Nations Unies
Réorganisé en trois divisions chargées respectivement de la communication stratégique, de l’information et des médias, et de l’action, le Département a articulé sa stratégie autour d’une nouvelle approche axée sur le souci du client, sur une meilleure coordination à l’échelle du système, et sur l’intégration d’une culture de l’évaluation dans ses activités. Ces efforts de restructuration du DPI ont aidé l’Organisation à se rapprocher d’un des objectifs définis par le Secrétaire général dans ses propositions de réforme, présentées en septembre 2002, à savoir l’amélioration de l’information afin d’obtenir l’impact le plus large possible sur le public.
A cette fin, le rôle et le mandat du Département ont été définis de manière plus précise et plus cohérente et orientés vers les objectifs immédiats et à long terme de l’Organisation tandis que le Département s’est doté d’un mécanisme plus efficace de consultation de ses clients et d’un cadre de coordination de l’action des fonctionnaires et des organisations. Afin d’institutionnaliser la culture d’évaluation et de la gestion des résultats, le Département a dispensé une formation à son personnel afin qu’il dispose des compétences analytiques requises pour recueillir des données valables et fiables sur les activités programmées. La première évaluation annuelle de l’impact des programmes a été menée à bien en janvier 2004 sur la base d’indicateurs de résultats qui ont été définis, entre septembre et novembre 2003, dans le cadre d’ateliers réunissant des fonctionnaires du Département.
Rationalisation et régionalisation du réseau des centres d’information des Nations Unies
Considérée par le Secrétaire général des Nations Unies comme un élément clef de la réforme du Département de l’information, la rationalisation du réseau des centres d’information autour de pôles régionaux répond d’une part à une situation financière difficile créée par une croissance nulle du budget et des amputations budgétaires, et d’autre part à un souci d’efficacité dans la mesure où les centres d’informations disposent d’effectifs et de ressources insuffisants. C’est dans ce contexte que le Département de l’information a fermé ses neufs centres d’information en Europe occidentale le 31 décembre 2003 et ouvert, le 1er janvier 2004, un centre régional à Bruxelles, tout en maintenant les services d’information à Genève et Vienne. 45 centres sont actuellement opérationnels dans les pays en développement et couvrent au total 121 pays. A terme, l’objectif du Département est de procéder à la création de centres d’information régionaux dans les principaux pôles de communication mais ce nouveau modèle prévoit, pour les pays en développement, de créer plusieurs centres régionaux de petite taille disséminés en plusieurs points de manière à empêcher les distances et la diversité linguistique de faire obstacle à leur fonctionnement. Le nouveau modèle initié par le Département de l’information prévoit que dans les régions desservies par des centres régionaux, la majorité des centres d’information seront fermés, mais les spécialistes de l’information recrutés sur le plan national demeureront sur place, partageront les locaux des coordonnateurs résidents et recevront un appui administratif du Programme des Nations Unies pour le développement. Pour ce qui est de la mise en œuvre de ce modèle, le Département de l’information a l’intention d’adapter le concept de régionalisation afin de tenir compte de la multiplicité des caractéristiques géographiques et culturelles de chaque région. Aussi le Comité de l’information aura-t-il pour tâche, au cours de la présente session, de formuler des observations sur le nouveau modèle de régionalisation que le Secrétaire général des Nations Unies a prévu d’étaler sur trois années à compter de 2003.
Examen du projet de cadre stratégique pour la période 2006-2007
Dans le cadre des réformes en cours au sein du Département, le Comité devra également présenter des observations concernant l’élaboration d’un cadre stratégique pour la période 2006-2007 qui définit une orientation d’ensemble et devrait remplacer à terme l’actuel plan à moyen terme sur quatre ans. Par le biais de ce nouveau cadre stratégique, le Département vise à mieux faire connaître au niveau mondial les diverses fonctions de l’Organisation des Nations Unies et, à cette fin, à se concentrer sur les questions d’importance prioritaire pour l’Organisation, notamment l’élimination de la pauvreté, la prévention des conflits, le développement durable, les droits de l’homme, le VIH/sida, la lutte contre le terrorisme et les besoins du continent africain.
Afin de mener à bien des programmes d’information efficaces et ciblés sur ces questions, le Département de l’information s’efforce d’atteindre un public mondial -en particulier les jeunes et les milieux influents- par l’action d’intermédiaires -médias, organisations non gouvernementales, entre autres- dans le cadre de partenariats. Le Département fait de plus en plus largement appel aux toutes dernières technologies pour diffuser directement et instantanément des informations aux médias dans le monde entier. Le cadre stratégique 2006-2007 prévoit quatre sous-programmes –services de communications stratégiques, services d’information, services de bibliothèque, services de diffusion- qui seront respectivement exécutés par la Division de la communication stratégique, par la Division de l’information et des médias, appuyées en cela par le Bureau du porte-parole du Secrétaire général et par la Division de la diffusion grand public, pour les sous-programmes services de bibliothèque et de diffusion.
Evaluation des activités du Groupe des Nations Unies pour les communications
Le Comité de l’information examinera également au cours de cette session les activités du Groupe des Nations Unies pour les communications, créé en 2002 afin de disposer d’un mécanisme souple et pragmatique de coordination interinstitutions dans les domaines de l’information et de la communication. En 2003, le Groupe a contribué à ce que l’Organisation s’exprime d’une seule voix sur les questions d’intérêt commun.
Opérations de maintien de la paix des Nations Unies et information
Dans le cadre du concours qu’il apporte aux opérations de maintien de la paix –en particulier pour l’élaboration de leurs stratégies de communication-, le Département de l’information a entrepris notamment la mise au point d’une stratégie visant à faire connaître les nouvelles activités des Nations Unies dans le domaine du maintien de la paix, en particulier sur le continent africain. Il s’efforce aussi de faire largement connaître les mesures prises par l’ONU afin de lutter contre le terrorisme.
Fonctionnement des bibliothèques et diffusion des travaux de l’Assemblée générale
Le Comité se penchera également au cours de cette session sur la question de la modernisation des bibliothèques de l’Organisation des Nations Unies et sur le rôle de coordination qu’assume le Comité directeur pour la modernisation et la gestion intégrée des bibliothèques de l’Organisation, Comité actuellement présidé par le Directeur de la Division de l’Action du Département de l’information. S’agissant de l’amélioration de la diffusion des travaux et des décisions de l’Assemblée générale, le Comité de l’information aura à considérer, dans le cadre du projet de revitalisation de l’Assemblée générale, une proposition émanant du Secrétaire général concernant le lancement d’une campagne médiatique bien ciblée sur les travaux et décisions de l’Assemblée.
Bureau et composition du Comité de l’information
Élu pour un mandat de deux ans lors de la session de 2003, le Bureau du Comité sera présidé pour cette vingt-sixième session par Iftekhar Ahmed Chowdhury (Bangladesh). Larbi Djacta (Algérie), Marius Ioan Dragolea (Roumanie) et Sebastiao Filipe Coelho Ferreira (Portugal) occuperont les postes de vice-présidents et Janice Miller (Jamaïque), celui de rapporteur.
Le Comité est actuellement composé des 102 Etats membres suivants: Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Angola, Arabie saoudite, Argentine, Arménie, Azerbaïdjan, Bangladesh, Bélarus, Belgique, Belize, Bénin, Brésil, Bulgarie, Burkina Faso, Burundi, Chili, Chine, Chypre, Colombie, Congo, Costa Rica, Côte d’Ivoire, Croatie, Cuba, Danemark, Egypte, El Salvador, Equateur, Espagne, Etats-Unis, Ethiopie, Fédération de Russie, Finlande, France, Gabon, Géorgie, Ghana, Grèce, Guatemala, Guinée, Guyana, Hongrie, îles Salomon, Inde, Indonésie, Irlande, Israël, Italie, Jamahiriya arabe libyenne, Jamaïque, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Liban, Libéria, Malte, Maroc, Mexique, Monaco, Mongolie, Mozambique, Népal, Niger, Nigéria, Pakistan, Pays-Bas, Pérou, Philippines, Pologne, Portugal, République arabe syrienne, République de Corée, République démocratique du Congo, République islamique d’Iran, République de Moldova, République populaire démocratique de Corée, République tchèque, République-Unie de Tanzanie, Roumanie, Royaume-Uni, Suisse, Suriname, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Sénégal, Singapour, Slovaquie, Somalie, Soudan, Sri Lanka et Togo.
Documentation
Le Comité de l’information est saisi pour cette vingt-sixième session d’une série de rapports sur la Poursuite de la réorientation des activités des Nations Unies dans le domaine de l’information et de la communication (A/AC.198/2004/2); sur la Modernisation et la gestion intégrée des bibliothèques de l’Organisation des Nations Unies et l’examen approfondi de leurs activités (A/AC.198/2004/4); sur les Activités du Groupe des Nations Unies pour les communications en 2003 (A/AC.198/2004/5); sur l’Amélioration de la diffusion des travaux et décisions de l’Assemblée générale (A/AC.198/2004/6); sur le Projet de cadre stratégique pour la période 2006-2007 (A/AC.198/2004/7); et sur la Rationalisation du réseau des centres d’information des Nations Unies (A/AC.198/2004/3).
Ce dernier rapport indique, entre autres, que le centre régional d’information inauguré le 30 janvier 2004 à Bruxelles emploiera à terme 23 fonctionnaires –1 directeur de la classe D-1, 9 administrateurs et 13 agents des services généraux- et devrait permettre à l’Organisation d’exécuter un programme d’information et de communication mieux conçu, plus cohérent et mieux coordonné. Les efforts de régionalisation devraient se poursuivre dans les autres pays développés où les coûts sont élevés et dans les pays en transition. Ainsi le Département de l’information a-t-il conclu un accord avec le Gouvernement australien afin de transférer le centre de Sydney vers Canberra où des locaux ont été mis gratuitement à sa disposition et d’où il pourrait couvrir l’ensemble de la région Pacifique.
S’agissant du centre d’information de Tokyo -financé à hauteur de 200 000 dollars par le Gouvernement japonais et de celui de Washington –qui dessert un large public aux Etats-Unis, le pays hôte-, le Secrétariat a fait le choix de maintenir les accords existants et de réaliser des économies en réduisant dans l’avenir la superficie des bureaux loués. Dans le cadre de son nouveau modèle de régionalisation, le Département de l’information a prévu dans un premier temps d’affecter les trois postes de la classe D-1 dégagés lors de la création du centre régional de Bruxelles au renforcement de trois centres qui sont situés dans des villes qui sont elles-mêmes des pôles régionaux: Le Caire, Mexico et Addis-Abeba.
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