En cours au Siège de l'ONU

DEV/2492-OBV/452

DES MICROENTREPRENEURS PRÉSIDENT L’OUVERTURE DES PLACES BOURSIÈRES À TRAVERS LE MONDE POUR MARQUER LE LANCEMENT DE L’ANNÉE INTERNATIONALE DU MICROCRÉDIT

18/11/2004
Communiqué de presse
DEV/2492
OBV/452


DES MICROENTREPRENEURS PRÉSIDENT L’OUVERTURE DES PLACES BOURSIÈRES À TRAVERS LE MONDE POUR MARQUER LE LANCEMENT DE L’ANNÉE INTERNATIONALE DU MICROCRÉDIT


Les Nations Unies lancent, aujourd’hui, l’Année internationale du microcrédit pour appuyer l’élargissement de l’accès des pauvres et des personnes à bas revenu aux services financiers.  L’Année internationale vise à sensibiliser l’opinion publique au microcrédit et au microfinancement et à promouvoir des partenariats novateurs entre les gouvernements, les donateurs, les organisations internationales, les ONG, le secteur privé, le monde universitaire et les clients du microfinancement.


Pour lancer les festivités, des microentrepreneurs du Cambodge, de la République dominicaine, de l’Indonésie, du Mexique, du Rwanda et des États-Unis sonneront l’ouverture des places boursières.  Ces entrepreneurs sont les lauréats du Prix de la Microentreprise qui est coordonné par la Harvard Business School et d’autres instituts.  A New York, les lauréats locaux ouvriront le marché NASDAQ; leurs homologues faisant de même dans neuf places boursières qui vont de Karachi à Zurich en passant par Manille ou Maputo.


Au Siège des Nations Unies, comme ailleurs dans le monde, des experts débattront du défi qui consiste à élargir l’accès au microfinancement, en identifiant les meilleures pratiques et les obstacles à un meilleur accès.  Pour la coordination des activités au sein du système des Nations Unies, l’Assemblée générale a désigné le Fonds d’équipement des Nations Unies (FENU) et le Département des affaires économique et sociales comme points focaux.


Bien que le microcrédit et le microfinancement aient déjà eu un impact positif sur les revenus des ménages et la qualité de vie de millions de personnes pauvres, de nombreux autres n’ont toujours pas accès à ces services financiers.  « En considérant les pauvres comme des contributeurs essentiels des économies locales et nationales, l’Année internationale du microcrédit peut lancer une nouvelle vague de microentreprenariat et offrir, aux pauvres et aux personnes à bas revenus, la chance d’avoir des vies meilleures » a déclaré, le Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales, José Antonio Ocampo.


L’autre but de l’Année est de sensibiliser l’opinion publique à la confiance que l’on peut accorder aux clients du microfinancement, en particulier les femmes.  Une des plus grandes priorités est de collecter et d’analyser les données sur l’état du microfinancement.  Aussi, le Projet « Blue Book » devrait-il réunir des


statisticiens et des chercheurs des institutions de Bretton Woods et des Nations Unies qui, en collaboration avec les gouvernements et le secteur privé, examineront les fossés existants en matière de données, anticiperont les futurs besoins et encourageront un accord les meilleures politiques.


En outre, le Projet devrait identifier les obstacles et les chances de promouvoir des secteurs financiers inclusifs en faisant des recommandations sur des mesures concrètes que les pays peuvent prendre pour faire du microfinancement une partie intégrante des systèmes financiers nationaux.


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