UNE LARGE MAJORITE DE COUPLES DANS LE MONDE ONT RECOURS AUJOURD’HUI A LA CONTRACEPTION
Communiqué de presse DEV/2469 POP/902 |
DEV/2469
UNE LARGE MAJORITE DE COUPLES DANS LE MONDE ONT RECOURS
AUJOURD’HUI A LA CONTRACEPTION
(Adapté de l’anglais)
NEW YORK, 20 avril (DESA) -- Les résultats de l’étude sur l’usage de la contraception dans le monde, publiée par le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies sous forme du diagramme mural « World Contraceptive Use 2003 », révèle que dans le monde entier 61% des femmes, mariées ou en union libre, et en âge de procréer, recourent aujourd’hui à la contraception. Ce diagramme, qui s’appuie sur les données les plus récentes disponibles sur les pratiques contraceptives dans 160 pays ou régions, montre, entre autres, que le recours à la contraception est plus élevé dans les régions les plus développées; que c’est en Afrique qu’il est le plus faible et que neuf femmes sur dix qui recourent à la contraception utilisent des méthodes modernes telles que la stérilisation, le stérilet ou la pilule.
L’étude indique par ailleurs que les méthodes contraceptives ponctuelles, telles que la pilule ou le préservatif, sont plus prisées dans les pays développés, tandis que la contraception clinique de longue durée s’avère plus commune dans les pays en développement. De même, les méthodes traditionnelles, telles que l’abstinence périodique et le retrait, sont plus courantes dans les pays développés que dans ceux en développement (13% des femmes interrogées y ont recours dans les premiers contre 6% dans les seconds). Enfin, si la contraception a augmenté de façon significative au cours de la décennie écoulée, il souligne aussi que les besoins en matière de planification familiale restent élevés dans les pays en développement. En Afrique subsaharienne notamment, on considère qu’une moyenne de 23% des femmes en âge de procréer et mariées ou en union libre ont besoin du planning familial parce qu’elles affirment, bien que n’utilisant aucun moyen contraceptif, ne pas vouloir plus d’enfants, ou souhaiter retarder leur prochaine grossesse de deux années au moins.
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