SOC/NAR/884

UNE ENQUETE PERMET D’INNOCENTER L’OFFICE DES NATIONS UNIES CONTRE LA DROGUE ET LE CRIME D’ALLEGATIONS DE CORRUPTION ET DE MALVERSATION

28/11/2003
Communiqué de presse
SOC/NAR/884


UNE ENQUETE PERMET D’INNOCENTER L’OFFICE DES NATIONS UNIES CONTRE LA DROGUE

ET LE CRIME D’ALLEGATIONS DE CORRUPTION ET DE MALVERSATION


(adapté de l’anglais)


VIENNE, 26 novembre –- Le Bureau des services de contrôle interne des Nations Unies (BSCI) a annoncé aujourd’hui les résultats de son enquête en réponse aux allégations de corruption et d’erreurs de gestion au sein de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC).  Présentant ses conclusions, Dileep Nair, Secrétaire général adjoint aux Services de contrôle interne, a déclaré que «l’enquête n’a pas permis de confirmer les allégations de corruption au sein de l’ONUDC».  Antonio Maria Costa, Directeur exécutif de l’ONUDC s’est félicité du rapport du BSCI.  «Les énormes efforts accomplis ces deux dernières années en vue de recentrer, restructurer et réorganiser l’ONUDC ont porté leurs fruits, et notre crédibilité reste sans tache».  Le rapport est accessible sur les sites Internet de l’ONUDC et du Service d'information des Nations Unies à Vienne.


Le Directeur exécutif de l’ONUDC avait requis une enquête approfondie sur la base d’allégations de Samuel Gonzalez-Ruiz, conseiller interrégional, accusant l’ONUDC de corruption et d’erreurs de gestion, d’irrégularités dans l’attribution de contrats, et d’infractions criminelles.  Les enquêteurs ont estimé qu’aucune de ces allégations n’était fondée; ils ont toutefois prouvé l’existence de pratiques impliquant un conflit d’intérêt de la part de ce membre du personnel entre 1995 et 2001.  Toutefois, a déclaré M. Costa, «Nous ne saurions être complaisants.  L’Office a récemment négocié avec succès les pourparlers internationaux pour la création de la première Convention contre la corruption; il doit donc être largement au-dessus de toute suspicion de malversation, aussi insignifiante soit-elle.  Je suis déterminé à mettre en œuvre une politique de tolérance zéro en ce qui concerne toute forme de conflit d’intérêt, de mauvaise gestion et de corruption», a déclaré M. Costa.  Il a indiqué en outre qu’il solliciterait l’avis des Etats Membres pour la mise en place d’un groupe de travail sur l’intégrité.  L’Ambassadeur de la Colombie, le général Rosso José Serrano Cadena, a été invité à l’assister dans cette tâche.


Pour plus d’informations, s’adresser au Centre international de Vienne, PO Box 500, A-1400 Vienne, Autriche, tel: (+43-1) 260 60 4666, fax : (+43-1) 260 60 5899, e-mail: UNIS@unvienna.org, http://www.unis.unvienna.org.


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