SOC/CP/273

OUVERTURE DE LA SIGNATURE DE LA PREMIERE CONVENTION INTERNATIONALE CONTRE LA CORRUPTION A MERIDA, AU MEXIQUE

09/12/2003
Communiqué de presse
SOC/CP/273


OUVERTURE DE LA SIGNATURE DE LA PREMIERE CONVENTION INTERNATIONALE CONTRE LA CORRUPTION A MERIDA, AU MEXIQUE


(Adapté de l’anglais)


Mérida, Mexique, le 8 décembre 2003 (Département de l’information de l’ONU) --  Plus de 120 gouvernements, la plupart représentés à un niveau ministériel, se rendront aujourd’hui à Mérida, dans le sud du Mexique, pour signer la première Convention internationale juridiquement contraignante contre la corruption.


Aux termes de la Convention contre la corruption approuvée par l’Assemblée générale des Nations Unies, les Etats s’engagent à réprimer la corruption, à mettre en place des institutions nationales pour prévenir la corruption et poursuivre les coupables, à coopérer avec les autres gouvernements pour recouvrer les actifs détournés, à collaborer aux niveaux technique et financier pour lutter contre la corruption, à réduire les possibilités de corruption et à renforcer l’intégrité.


Après sa signature, la Convention devra recueillir au moins 30 ratifications pour entrer en vigueur.  A cette fin, les Etats devront harmoniser leurs pratiques avec la Convention. 


Le Secrétaire général adjoint et Conseiller juridique, M. Hans Corell, représentera le Secrétaire général à Mérida et fera lecture de sa déclaration.  Le Président du Mexique, Vicente Fox, ainsi que le Directeur exécutif de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, M. Antonio Maria Costa, prononceront, le 9 décembre, des discours d’ouverture. 


La Convention des Nations Unies contre la corruption est l’élément le plus décisif d’un processus qui a commencé au début des années 90.  Plutôt que de considérer la corruption comme un fait inéluctable, on a petit à petit pris conscience que la corruption était l’un des principaux obstacles au développement et portait préjudice aux plus pauvres.  C’est ainsi qu’un pas important a été franchi en 1996 quand James Wolfensohn, Président de la Banque mondiale, a déclaré que la lutte contre «le cancer de la corruption» était l’une des priorités de l’institution.  La même année, l’Assemblée générale de l’ONU votait une résolution appelant les Etats à mettre hors la loi le paiement de pots-de-vin à des responsables publics lors de transactions financières internationales.


Pour de plus amples informations, vous pouvez contacter Ellen McGuffie, au Département de l’information des Nations Unies, téléphone: 1-917-327-4179; Juan Miguel Diez au Centre d’information des Nations Unies de Mexico, téléphone: 044-55-5435-2460; ou Vivienne Heston-Demirel, téléphone: 1-212-963-2932, courriel: heston-demirel@un.org.

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