ACTIVITES DU SECRETAIRE GENERAL LORS DE SON DEPLACEMENT A WASHINGTON LE 14 JUILLET 2003

ACTIVITES DU SECRETAIRE GENERAL LORS DE SON DEPLACEMENT A WASHINGTON

LE 14 JUILLET 2003

Le Secrétaire général, Kofi Annan, a quitté New York pour Washington, lundi 14 juillet 2003 dans la matinée, où il a rencontré dès son arrivée le Secrétaire d’État américain, Colin Powell.  S’adressant aux journalistes après la rencontre qui s’est tenue au Département d’État, le Secrétaire général a souhaité que les consultations menées à Washington débouchent dans un futur assez proche sur une décision positive du Président des Etats-Unis concernant le processus au Libéria.  Interrogé par ailleurs sur un document selon lequel l’Iraq aurait tenté de se procurer de l’uranium au Niger, Kofi Annan a rappelé que cette question avait été soulevée devant le Conseil de sécurité et que le Directeur général de l’Agence de l’énergie atomique, Mohamed El-Baradei, avait souligné à cette occasion la nature falsifiée de ce document, suite à quoi le Conseil de sécurité a classé cette affaire. 

Le Secrétaire général a également eu des entretiens dans la matinée avec des responsables du Sénat américain, notamment le leader du groupe républicain majoritaire, Bill Frist.  Le déjeuner de travail avec le Secrétaire à la santé et aux services humanitaires, Tommy G. Thompson, a porté sur la lutte contre le VIH/sida et le soutien au Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme. 

En début d’après-midi Kofi Annan a rencontré le Président George W. Bush, en présence du Vice-Président, Dick Cheney, du Secrétaire d’État, Colin Powell, de la Conseillère nationale à la sécurité, Condoleezza Rice, et du Secrétaire général de la Maison Blanche, Andrew Card.  Le Président des Etats-Unis et le Secrétaire général se sont adressés à la presse après leur entretien et ont mentionné, entre autres, le Libéria et l’Iraq.  Le Secrétaire général a salué la formation du Conseil de Gouvernement iraquien, ajoutant quelles qu’aient été les différences avant la guerre, il était important maintenant d’œuvrer à la stabilisation du pays.  Concernant le dossier libérien, il s’est félicité de la convergence de vues entre Gouvernement américain et les Nations Unies.  Dans un premier temps l’urgence réside dans le déploiement par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) d’une force de 1 000 à 1 500 hommes afin d’encourager le départ du Président Taylor du Libéria, a dit Kofi Annan.  Ensuite, il conviendra de renforcer la présence de cette force avec, je l’espère, la participation des Etats-Unis et éventuellement le déploiement de Casques bleus.

Kofi Annan s’est entretenu ensuite avec Frank R. Wolf, Président du Sous-comité pour les contributions aux Nations Unies et le maintien de la paix, qu’il a remercié pour ses efforts contre la faim et avec qui il a abordé l’assistance humanitaire d’urgence à la Corne de l’Afrique.  Lors de sa rencontre avec la Commission des affaires internationales de la Chambre des représentants, en présence de son Président Henry Hyde, le Secrétaire général a évoqué la situation au Libéria, en République démocratique du Congo, en Afghanistan, en Iraq, de même que le terrorisme et la lutte contre le VIH/sida.  Kofi Annan a également eu un entretien avec le Sénateur Ted Kennedy et a tenu un point de presse consacré essentiellement à la lutte contre le VIH/sida avant de regagner New York dans la soirée. 

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