En cours au Siège de l'ONU

SG/T/2375

ACTIVITES DU SECRETAIRE GENERAL EN JORDANIE DU 21 AU 24 JUIN

24/06/2003
Communiqué de presse
SG/T/2375


ACTIVITES DU SECRETAIRE GENERAL EN JORDANIE DU 21 AU 24 JUIN


(adapté de l’anglais)


Après une escale à Paris, le Secrétaire général est arrivé à Amman, en Jordanie, tard dans la soirée du samedi 21 juin.  Il a immédiatement rencontré ses principaux représentants en Iraq et au Moyen-Orient: M. Sergio Vieira de Mello, Représentant spécial en Iraq; M. Terje Roed-Larsen, Coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient; M. Mervat Tallawi, Secrétaire exécutif de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO) et M. Peter Hansen, Commissaire général de l’UNRWA.


Le Secrétaire général a ensuite eu un entretien tard dans la soirée avec le Ministre allemand des affaires étrangères, M. Joschka Fischer, qui a porté essentiellement sur l’Iraq, le Moyen-Orient et l’Afghanistan.


Dimanche matin, le Secrétaire général a rencontré le Ministre turc des affaires étrangères, M. Abdullah Gul et ont passé en revue ensemble la situation en Iraq et les perspectives de règlement de la situation à Chypre.  Il a ensuite rencontré M. Paul Bremer, l’Administrateur de l’Autorité provisoire de la coalition en Iraq, en compagnie de M. de Mello et de M. Ghassan Salamé, un conseiller politique de ce dernier.  A l’issue de la rencontre, M. Bremer a déclaré à la presse que «les discussions ont porté sur les nombreux moyens par lesquels les Nations Unies et leurs institutions spécialisées peuvent nous aider dans la tâche urgente de reconstruction en Iraq ainsi que des efforts déployés pour créer un conseil politique représentatif du peuple iraquien…».  Le Secrétaire général a indiqué que la semaine prochaine, une conférence préparatoire sur la reconstruction en Iraq devait se tenir à New York et qu’il formulait l’espoir que la communauté des donateurs se montrerait généreuse.


Dans l’après-midi, le Secrétaire général s’est rendu au Forum économique mondial où il a retrouvé les autres membres du Quatuor –le Secrétaire d’Etat Colin Powell, le Ministre grec des affaires étrangères Georges Papandreou et les autres représentants de l’Union européenne, ainsi que le Ministre russe des affaires étrangères, Igor Ivanov pour une évaluation des efforts réalisés pour faire avancer la paix entre les Israéliens et les Palestiniens.


Lors d’une conférence de presse donnée à l’issue des discussions, le Secrétaire général a déclaré que tout en conservant l’approche présentée dans la Feuille de route, le principe du parallélisme devrait être conservé.  «Les aspects humanitaires, de sécurité et politiques doivent être traités en même temps».  Il a ensuite tenu une série de brefs entretiens dominés par les problèmes liés à la sécurité en Iraq et au Moyen-Orient avant de tenir une audience avec Sa Majesté le Roi Abdullah II Bin Al Hussein de Jordanie.


Le Secrétaire général a entamé sa journée de lundi avec un entretien avec le Ministre des affaires étrangères du Brésil, M. Celso Luiz Nunes Amorim.  Ils ont tous les deux discuté de la situation en Colombie et des efforts internationaux pour restaurer la paix dans ce pays.


En milieu de journée, le Secrétaire général s’est entretenu avec le Ministre des affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, M. Nabil Shaath, pour passer en revue les efforts actuels visant à faire avancer le processus de paix israélo-palestinien.


Il a par la suite rencontré l’ancien Ministre iraquien des affaires étrangères et actuel Président du Comité exécutif des démocrates iraquiens indépendants, M. Adnan Pachachi, au sujet du rôle de l’ONU en Iraq, de la situation du pays en matière de sécurité, de l’Administration intérimaire iraqienne et des problèmes liés à la gestion de la fermeture du Programme «pétrole contre nourriture» de l’ONU.


Le Secrétaire général s’est ensuite rendu au Forum économique mondial pour prononcer un discours dans le cadre de la séance de clôture du Forum.  A cette occasion, il a affirmé que «si le XXIe siècle ressemblait à la première moitié du XXe, il serait plus violent encore, plus intolérant, plus destructeur. Les États et les sociétés se replieront sur eux-mêmes, au mépris de la diversité et des droits de l’homme, rejetant en bloc les marchandises, les idées et les gens venus d’ailleurs.»


«Mais ce n’est certes pas là ma vision pour un avenir commun, a-t-il poursuivi.  L’avenir que j’envisage est bien différent et il dépend de nous d’en faire une réalité.  Un avenir où les êtres humains seraient solidaires les uns des autres et où les États assureraient collectivement la sécurité de la planète et le bien-être de ses habitants.  Les pauvres pourraient améliorer leur niveau de vie en vendant librement leurs produits sans que les barrières commerciales et les subventions ne faussent la concurrence. 


Les décisions d’intérêt mondial seraient prises dans le cadre d’instances mondiales, au premier rang desquelles l’ONU.  Tous les Etats Membres respecteraient les vues des autres et s’efforceraient en toute bonne foi de parvenir au consensus.  Il faut que nos enfants puissent penser à ce moment de l’histoire et se dire qu’ici, sur les bords de la mer Morte, nous sommes entrés sur une terre tournée vers la vie et porteuse d’espoir». (voir le communiqué de presse SG/SM/8759)


Avant de quitter Amman le mardi 24 juin dans la matinée, le Secrétaire général a rencontré les chefs d’agences, de fonds et de programmes des Nations Unies travaillant en Jordanie et les a remerciés pour leurs efforts coordonnés en Iraq.


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