ACTIVITES DU SECRETAIRE GENERAL A CHYPRE DU 26 AU 28 FEVRIER

Le Secrétaire général est arrivé à Larnaca, à Chypre, dans l’après-midi du mercredi 26 février.  S’adressant à la presse à son arrivée, il a indiqué qu’il comptait dès le lendemain discuter de la révision de l’Accord sur Chypre avec les parties.  Il a déclaré « Je suis venu à Chypre pour dire que la communauté internationale prie pour qu’un règlement de la question de Chypre, si longtemps reporté, soit enfin à portée de main ».  Le Secrétaire général a ajouté que son espoir était que les Chypriotes grecs et turcs comprennent l’urgence de la tâche.  « Il n’est pas exagéré de dire que vous avez rendez-vous avec l’histoire », a-t-il dit.

Kofi Annan a ensuite invité le dirigeant chypriote grec, Glafcos Clerides pour une réunion qui a été suivie d’une autre avec le dirigeant chypriote grec élu, Tassos Papadopoulos.  Le Secrétaire général s’est ensuite entretenu avec le dirigeant chypriote turc, Rauf Denktash. 

Le lendemain matin, le Secrétaire général a, une nouvelle fois, rencontré MM. Clerides, Denktash et Papadopoulos.  Il s’agissait là du premier face à face entre MM. Papadopoulos et Denktash dans le contexte des pourparlers.  Les dirigeants ont convenu de suspendre la réunion pour permettre à chacune des parties de tenir ses propres consultations avant de revoir le Secrétaire général le lendemain.  Après une entrevue avec ses conseillers, le Secrétaire général a rencontré Dimitris Christofias, Chef de l’AKEL, le Parti progressiste des travailleurs. 

Plus tard dans la journée, le Chef de la Mission de l’ONU, Zbigniew Wlosowics, a offert un déjeuner au nom du Secrétaire général auquel ont assisté 13 Chefs des partis politiques de l’Île. 

Vendredi 28 février, dans la matinée, le Secrétaire général s’est, une nouvelle fois, entretenu avec MM. Clerides, Denktash et Papadopoulos qui venait de prendre ses  fonctions.  A la suite de cet entretien, le Secrétaire général a indiqué à la presse que les dirigeants ont accepté de se rendre à La Haye, le 10 mars.  Le Secrétaire général a dit attendre d’eux qu’ils lui fassent savoir s’ils signeront ou non un accord visant à organiser des référendums distincts et simultanés sur l’Accord. 

Dans une déclaration faite à la presse avant son départ, le Secrétaire général s’est dit satisfait de sa mission et convaincu que toutes les parties intéressées ont compris que la tenue des référendums, le 30 mars, était la voie vers la signature, le 16 avril prochain, par une Chypre unifiée du

Traité d’adhésion à l’Union européenne.  Le Secrétaire général a qualifié de « juste et équilibré » le Plan de règlement en ajoutant « il s’agit évidemment d’un compromis mais tout règlement négocié nécessite des compromis ».  Il a appelé toutes les parties concernées à « saisir la chance avant qu’elle ne tourne, peut-être irrémédiablement ».* 

Répondant à une autre question, le Secrétaire général a déclaré « si la réponse de l’une ou l’autre partie est non, il ne fait aucun doute que ce sera la fin et ce serait un jour bien sombre pour le peuple de cette Île et de la région ».

Le Secrétaire général a ensuite quitté Chypre pour New York en passant par Londres.

*Voir notre communiqué de presse SG/SM/8618.

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