SG/SM/9033

KOFI ANNAN PLAIDE POUR L’ADHESION UNIVERSELLE AU PROTOCOLE MODIFIE SUR L’INTERDICTION OU LA LIMITATION DE L’EMPLOI DES MINES, PIEGES ET AUTRES DISPOSITIFS

2/12/03
Communiqué de presse
SG/SM/9033


KOFI ANNAN PLAIDE POUR L’ADHESION UNIVERSELLE AU PROTOCOLE MODIFIE SUR L’INTERDICTION OU LA LIMITATION DE L’EMPLOI DES MINES, PIEGES ET AUTRES DISPOSITIFS


On trouvera ci-après le texte du message adressé par le Secrétaire général, Kofi Annan, à la cinquième Conférence annuelle des Hautes Parties contractantes au Protocole II modifié à la Convention sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques, et prononcé le, 26 novembre, par Sergei Ordzhonikidze, Directeur général de l’Office des Nations Unies à Genève:


J’adresse tous mes vœux de succès aux participants à la cinquième Conférence annuelle des Hautes Parties contractantes au Protocole II modifié sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi des mines, pièges et autres dispositifs.


Le Protocole II modifié est arrivé à point nommé pour réduire les souffrances de l’humanité. Depuis son adoption en 1996, il se présente comme un instrument global visant à éliminer la menace que constituent les mines terrestres non visées par la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel.  Il a contribué à déclencher un mouvement bien plus large en faveur de l’interdiction et de la destruction totales de ces armes.  Il a aussi aidé à répondre de manière équilibrée aux préoccupations humanitaires de même qu’aux soucis de nombreux Etats en matière de sécurité.


Toutefois, les efforts considérables déployés par la communauté internationale pour appliquer ce protocole demeurent encore insuffisants.  Les mines terrestres continuent de tuer de nombreux civils innocents, de mutiler aveuglément hommes, femmes et enfants, d’aggraver encore les conséquences économiques désastreuses des conflits armés et de représenter un véritable danger pour les générations futures.


A ce jour, 73 Etats ont ratifié le Protocole ou fait savoir qu’ils consentaient à être liés par lui.  Même si plusieurs autres Etats l’ont adopté au cours de ces dernières années, le taux des nouvelles ratifications est tombé de 11 en 2000 à six en 2001 et à cinq seulement en 2002 et en 2003.


La communauté internationale devrait se mobiliser au maximum pour inverser cette tendance et se rapprocher chaque année un peu plus de l’objectif, qui est l’adhésion universelle. C’est pourquoi j’invite tous les pays qui ne l’ont pas encore fait à signer ou à ratifier cet instrument le plus rapidement possible, afin de renforcer la sécurité des populations et de préserver des vies humaines.


Je vous souhaite à tous plein de succès dans vos débats.


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