SG/SM/8878

UN MILLIARD DE PERSONNES SONT MENACEES PAR LA DESERTIFICATION ET LES SECHERESSES REPETEES, DECLARE LE SECRETAIRE GENERAL DANS UN MESSAGE ADRESSE AUX ETATS PARTIES

25/09/03
Communiqué de presse
SG/SM/8878


                                                            ENV/DEV/738


Un milliard de personnes sont menacees par la desertification et les secheresses repetees, declare le Secretaire general dans un message adresse aux etats parties


    On trouvera ci-après le message adressé par le Secrétaire général, M. Kofi Annan, à la sixième session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification tenue à la Havane le 1er septembre, et lu par M. Ibrahim Gambari, Secrétaire général adjoint et Conseiller spécial du Secrétaire général:


    Il y a trois ans, lors du Sommet du millénaire, la communauté internationale s’est engagée à réduire de moitié, d’ici à 2015, le nombre de personnes vivant dans la misère et souffrant de la faim. Deux ans plus tard, à Johannesburg, lors du Sommet mondial pour le développement durable, les dirigeants ont insisté sur l’importance capitale de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les efforts déployés pour lutter contre la pauvreté en zone rurale et garantir la sécurité alimentaire. Ils ont convenu d’œuvrer pour une application plus efficace de la Convention comme moyen de traiter les causes et les effets de la désertification et de la dégradation des terres, et de faire face à la pauvreté qui en résulte. Ainsi, ils ont reconnu que la Convention était un outil important non seulement pour améliorer la vie des millions de personnes vivant sur des terres arides, mais aussi pour réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement.


    La Convention revêt une importance toute particulière pour les pays africains. Les dirigeants africains, quant à eux, font de la protection de l’environnement l’un des domaines d’action prioritaires du programme établi pour le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).


    Cette conférence se réunit après un autre développement extrêmement bienvenu dans le processus de la Convention, à savoir l’engagement de la communauté internationale à fournir un soutien financier pour assurer son application dans les délais prévus. Le fait que le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) soit disposé à faire office de mécanisme financier de la Convention, ainsi que la décision prise par l’Assemblée du FEM de faire de la dégradation des sols un domaine d’intervention du FEM à part entière, sont des avancées significatives. J’ai également le plaisir de vous annoncer que le nombre des Parties a atteint 190, faisant de la Convention le traité multilatéral le plus large dans le domaine du développement durable.


    Il ne faut pas oublier que près d’un milliard de personnes sont menacées dans leur vie par la désertification et les sécheresses répétées. Ces personnes, dans leur majorité, vivent dans des zones rurales, tirant leur maigre subsistance de l’agriculture et d’autres activités rurales. C’est pourquoi, nous devons commencer à mettre au point des programmes d’action pour lutter contre la désertification sans plus attendre.


    J’espère que vous allez adopter une stratégie concrète afin d’enrayer la désertification. Permettez-moi de remercier le Gouvernement de Cuba pour son engagement constant au service du processus de la Convention, comme en témoignent les préparations d’envergure pour cette conférence. Mes collègues et moi ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour soutenir les Parties dans leurs efforts constants, et vous souhaitons tout le succès possible dans vos délibérations.


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