SG/SM/8872

LE SECRETAIRE GENERAL INVITE TOUS LES ETATS A RATIFIER LA CONVENTION SUR LES MINES ANTIPERSONNEL ET A ACCORDER UNE AIDE AUX PAYS TOUCHES

29/09/03
Communiqué de presse
SG/SM/8872


            DC/2891


Le Secretaire general INVITE tous les etats A ratifier la Convention sur les mines antipersonnel et A ACCORDER UNE AIDE aux PAYS touches


    On trouvera ci-après le message dont a donné lecture M. Hak-Su Kim, Secrétaire exécutif de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie et le Pacifique, à l’occasion de la cinquième Réunion des États parties à la Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction, qui s’est tenue le 15 septembre, à Bangkok:


    C’est avec grand plaisir que je salue les participants à la cinquième Réunion des États parties à la Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction.


    L’engagement multilatéral que constitue la Convention de renoncer à toute une catégorie d’armes aveugles s’est concrétisé grâce aux efforts conjugués de nombreux acteurs: les gouvernements, l’ONU, le Comité international de la Croix-Rouge, la Campagne internationale pour l’interdiction des mines terrestres et la société civile dans son ensemble. Cet impressionnant partenariat a obtenu des résultats remarquables en peu de temps et a contribué à la mise en place rapide d’une norme internationale interdisant les mines antipersonnel.


    Depuis l’entrée en vigueur de la Convention, en 1999, plus des deux tiers des États du monde ont interdit les mines antipersonnel et ont uni leurs forces pour remédier aux effets des mines sur leur population. Je demande aux États qui n’ont pas encore ratifié la Convention de se joindre au plus vite à ce processus.


    Par ailleurs, je demande instamment à tous les États qui souffrent des effets des mines de faire de leur mieux pour élaborer et appliquer des plans de déminage et de destruction des stocks, de fournir une assistance aux victimes et de sensibiliser leur population au danger des mines. Ce faisant, je les encourage à ne pas perdre de vue les besoins des populations locales, à se préoccuper des problèmes des femmes et à incorporer l’action antimines dans la planification et la budgétisation du développement. Et j’encourage fortement ces États, et les partenaires qui en ont la possibilité, à fournir une aide adaptée et régulière, dans les domaines financier et technique, aux États qui subissent les conséquences des mines.


    Enfin, permettez-moi d’espérer que vous tiendrez la première Conférence d’examen de la Convention à Nairobi (Kenya), car cette décision mettrait l’accent non seulement sur le terrible impact des mines en Afrique mais aussi sur les avancées réalisées vers l’élimination de la menace que constituent les mines sur ce continent.


    Je vous souhaite plein succès dans vos travaux.


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