SG/SM/8841-DEV/2435

L’EAU DOUCE EST ESSENTIELLE A LA SURVIE DE L’HUMANITE, A LA PRESERVATION DES ECOSYSTEMES ET AU DEVELOPPEMENT DURABLE, DECLARE LE SECRETAIRE GENERAL

31/10/2003
Communiqué de presse
SG/SM/8841
DEV/2435


L’eau douce est essentielle a la survie de l’humanite, a la preservation des ecosystemes et au DEveloppement durable, declare le Secretaire general


Le texte du message que le Secrétaire général, Kofi Annan, a adressé au Forum mondial de l’eau et qui a été lu par Anwarul K. Chowdhury, Secrétaire général adjoint et Haut Représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement, à Douchanbé (Tadjikistan), le 30 août, est reproduit ci-après:


J’ai le plaisir de saluer tous les participants au Forum mondial de l’eau à Douchanbé.  Je souhaiterais remercier le peuple et le Gouvernement tadjiks pour l’organisation de cette conférence consacrée à l’un des problèmes de développement les plus urgents de notre époque.


L’eau douce est indispensable à la survie de l’espèce humaine, à la préservation des écosystèmes et au développement durable.  Pourtant, partout dans le monde, tant la quantité que la qualité des ressources en eau douce s’amenuisent du fait de la pollution, de la surconsommation et d’une mauvaise gestion de l’eau.  1,2 milliard de personnes n’auraient déjà plus accès à l’eau potable, et 2,4 milliards ne disposent d’aucun système d’assainissement.  Chaque année, plus de 2 millions d’enfants meurent de maladies d’origine hydrique.


Lors du Sommet du Millénaire en 2000, les États Membres de l’Organisation des Nations Unies se sont engagés à réduire de moitié, d’ici à 2015, le nombre de personnes qui n’ont pas accès à l’eau potable, par manque d’infrastructures ou de moyens financiers, et à mettre un terme à l’exploitation non viable des ressources en eau.  L’année dernière, à Johannesburg, les participants au Sommet mondial pour le développement durable se sont, en outre, engagés à réduire de moitié, également d’ici à 2015, le nombre de personnes privées d’équipements sanitaires de base.  Le troisième Forum mondial de l’eau, qui s’est tenu au début de l’année, à Kyoto, a été l’occasion de relancer ces engagements.


Il s’agit maintenant de concrétiser ces paroles par des actes.  Il faut accroître la productivité de l’eau, notamment dans le secteur agricole, en obtenant plus de grains par goutte.  La gestion régionale des bassins versants doit être renforcée, compte tenu du nombre important de sources partagées par plusieurs pays.  Il est nécessaire d’élaborer des stratégies plus efficaces de gestion de l’eau afin de promouvoir un accès équitable et un approvisionnement suffisant.  Il n’est pas trop tard pour prévenir de graves pénuries d’eau dans les décennies à venir, mais tout délai supplémentaire comporte des risques sérieux.


La fourniture de services de distribution d’eau à tous, en particulier aux pauvres, est en soi essentielle.  Elle est également vitale pour le succès de la lutte contre la pauvreté, la faim et la maladie.  En cette Année internationale de l’eau douce, proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies à l’initiative du Tadjikistan, unissons nos forces pour susciter l’élan qui permettra de réaliser les objectifs et les buts convenus à l’échelon international.  Je vous souhaite beaucoup de succès dans vos délibérations.


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