MYANMAR : ARRIVE AUJOURD’HUI A RANGOON, L’ENVOYE SPECIAL DU SECRETAIRE GENERAL COMPTE RENCONTRER DAW AUNG SAN SUU KYI ET LES MEMBRES DE SON PARTI
| Communiqué de presse SG/SM/8738 |
MYANMAR : ARRIVE AUJOURD’HUI A RANGOON, L’ENVOYE SPECIAL DU SECRETAIRE GENERAL COMPTE RENCONTRER DAW AUNG SAN SUU KYI ET LES MEMBRES DE SON PARTI
La déclaration suivante a été communiquée aujourd’hui par le porte-parole du Secrétaire général, M. Kofi Annan :
L’Envoyé spécial du Secrétaire général au Myanmar, M. Ismail Razali, est arrivé à Rangoon aujourd’hui, 6 juin. Les instructions qu’il a reçues du Secrétaire général sont de rencontrer les dirigeants du Conseil national pour la paix et le développement (SPDC) et Mme Daw Aung San Suu Kyi ainsi que les membres de la Direction de la Ligue nationale pour la démocratie (NLD). Le Secrétaire général demeure gravement préoccupé par le fait que Mme Daw Aung San Duu Kyi et les autres dirigeants du NLD soient détenus et coupés de tout contact avec l’extérieur. Le Secrétaire général est particulièrement troublé par des informations selon lesquelles il y aurait parmi eux des blessés. Il a le ferme espoir que son Envoyé spécial sera autorisé à rencontrer tous ses interlocuteurs et que Mme Daw Aung San Suu Kyi et d’autres membres du NLD seront libérés sans délai.
A ce jour, le Secrétaire général n’a pas la confirmation que le Gouvernement du Myanmar a accepté que l’Envoyé spécial rencontre Mme Daw Aung San Suu Kyi. Toutefois, l’Envoyé spécial a pu s’entretenir aujourd’hui avec le Ministre des affaires étrangères à qui il a présenté une demande officielle dans ce sens. Il devrait rencontrer demain le Premier Secrétaire du SPDC, le général Khin Nyunt, et espère obtenir à cette occasion une réponse officielle à sa demande. Au cours de ses réunions, il insistera sur la nécessité de libérer immédiatement tous ceux qui sont détenus depuis le 30 mai. Il devra également exprimer la préoccupation de la communauté internationale face aux évènements du 30 mai et fera bien comprendre à ses interlocuteurs le besoin d’entamer un dialogue de fond entre les autorités birmanes et le NLD.
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