SG/SM/8722

LE SECRETAIRE GENERAL APPELLE A UN RENOUVELLEMENT DES ENGAGEMENTS EN MATIERE DE COOPERATION «SUD-SUD»

04/06/03
Communiqué de presse
SG/SM/8722


Le Secretaire general appelle a un renouvellement des engagements en matiere de cooperation «Sud-Sud»


On trouvera ci-dessous le message du Secrétaire général Kofi Annan au vingt-cinquième anniversaire du Plan d’action de Buenos Aires pour la promotion et la mise en oeuvre de la coopération technique entre pays en développement, prononcé par le Haut Représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement, Anwarul Chowdhury, à New York, le 28 mai:


Il y a 25 ans, la Conférence des Nations Unies sur la coopération technique entre pays en développement de Buenos Aires a révélé qu’il était nécessaire de mettre en oeuvre une coopération Sud-Sud pour s’attaquer aux énormes disparités de revenus, à l’absence d’accès équitable aux richesses, ainsi qu’à d’autres défis posés au monde en développement. Le Plan d’action de Buenos Aires qui en a résulté, auquel l’Assemblée générale a donné son aval en décembre 1978, est toujours très utile aujourd’hui.


On ne peut douter qu’il soit encore utile aujourd’hui, au vu de l’accent mis sur la coopération Sud-Sud aux dernières grandes conférences, notamment au Sommet du Sud en 2000, à la Conférence de Bruxelles sur les pays les moins avancés en 2001, à la Conférence de Monterrey sur le financement du développement et au Sommet mondial de Johannesburg pour le développement durable en 2002. L’esprit qui préside à la coopération Sud-Sud est un facteur déterminant des progrès économiques et sociaux réalisés par les pays membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) et constitue un lien fort qui unit les pays membres du Marché commun du Sud (MERCOSUR), de la Communauté andine, du Groupe de Rio et d’autres groupements sous-régionaux d’Amérique latine et des Caraïbes. Tout récemment, l’Union africaine a présenté une conception prometteuse de la coopération Sud-Sud dans le cadre du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique.


Au milieu des défis et des perspectives nés de la mondialisation, la coopération Sud-Sud constitue un cadre de référence au sein duquel les pays en développement qui avancent peuvent avoir des échanges sur les politiques et les stratégies de développement qui ont fait leurs preuves chez eux, en particulier avec les pays les moins avancés. C’est un instrument utile aux pays en développement pour aider d’autres pays en développement à atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement. Cette coopération permet de s’intéresser à de nouveaux domaines, tels que les technologies de l’information et des communications, dans lequel certains pays en développement commencent à jouer un rôle moteur. Enfin, la coopération Sud-Sud est un mécanisme essentiel de la résolution des problèmes d’importance majeure dans les pays en développement, notamment en matière de lutte contre certaines maladies comme le VIH/sida et le paludisme.


Dans tous ces domaines, il est essentiel de créer un vaste partenariat Sud-Sud qui comprenne les gouvernements, le secteur privé et la société civile. Dans ce contexte, l’engagement du système des Nations Unies dans son ensemble est tout aussi vital. Alors que nous célébrons le vingt-cinquième anniversaire de la Conférence de Buenos Aires, j’invite chacun de nous à redire son attachement à la coopération Sud-Sud en tant qu’instrument essentiel à la construction d’un monde meilleur au XXIe siècle.


*   ***   *

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.