DES MILLIONS DE PERSONNES SONT ENCORE EXCLUES DU «DROIT DE COMMUNIQUER», L’UN DES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DU MILLENAIRE
Communiqué de presse SG/SM/8694 |
OBV/343
DES MILLIONS DE PERSONNES SONT ENCORE EXCLUES DU «DROIT DE COMMUNIQUER»,
L’UN DES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DU MILLENAIRE
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général qui sera prononcé le 17 mai 2003, à l’occasion de la Journée mondiale des télécommunications:
Le thème de la Journée mondiale des télécommunications – «Aider tous les peuples du monde à communiquer» – nous rappelle, une fois encore, le rôle crucial que joue la communication dans tous les aspects de l’activité humaine. Il nous rappelle également que des millions de personnes dans les pays les plus pauvres du monde sont encore exclues de ce «droit de communiquer», de plus en plus considéré comme un des droits fondamentaux de l’homme.
«Aider tous les peuples du monde à communiquer» fait partie intégrante des objectifs du Millénaire pour le développement, adoptés par les chefs d’État et de gouvernement lors du Sommet du Millénaire des Nations Unies qui s’est tenu en 2000. Plus précisément, le huitième objectif vise «[à] mettre en place un partenariat mondial pour le développement» et «en coopération avec le secteur privé, [à] faire en sorte que les avantages des nouvelles technologies, en particulier des technologies de l’information et de la communication, soient accordés à tous». Les technologies de l’information et de la communication doivent servir à combler le fossé numérique et à accélérer le progrès dans les endroits les plus pauvres de la planète.
Des médias libres et bien informés sont la pierre angulaire de la société de l’information et jouent un rôle essentiel lorsqu’il s’agit d’aider tous les peuples du monde à communiquer. Parallèlement, il faut s’attaquer aux inégalités qui existent entre pays développés et pays en développement en ce qui concerne le contenu de l’information et encourager les organes de presse et les habitants des pays en développement à privilégier un contenu local, reflétant la culture locale et offert dans la langue locale. Liberté de la presse et pluralisme du contenu doivent aller de pair dans notre société de l’information.
Des expressions telles que «société de l’information», «ère numérique», ou «ère de l’information» ont été utilisées pour décrire l’époque actuelle. Quelle que soit l’expression que l’on emploie, la société que nous sommes en train de bâtir doit être une société ouverte et pluraliste, une société dans laquelle chacun, où qu’il soit, a accès à l’information et au savoir. Voilà l’objectif majeur du Sommet mondial sur la société de l’information, dont la première phase aura lieu en décembre à Genève.
Ce sommet offre à la communauté internationale une occasion unique de travailler, de concert avec les gouvernements, les entreprises privées et la société civile, à réduire le «fossé numérique» et de jeter les bases d’une société de l’information mondiale, véritablement inclusive. Ne laissons pas passer cette occasion.
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