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SAG/191

CONTRIBUTION NOTABLE DES PERSONNES HANDICAPEES AUX PROJETS AGRICOLES

02/12/2003
Communiqué de presse
SAG/191


                                                            SAG/191

                                                            2 décembre 2003


CONTRIBUTION NOTABLE DES PERSONNES HANDICAPEES AUX PROJETS AGRICOLES


Etude de la FAO sur les besoins en matière de vulgarisation et de formation


ROME, 2 décembre (FAO) -- La contribution des personnes handicapées aux projets agricoles peut avoir des répercussions significatives sur la sécurité alimentaire, selon une étude de la FAO diffusée à la veille de la Journée internationale des personnes handicapées.


Instaurée en 1992 par l'assemblée générale des Nations Unies, la Journée internationale des personnes handicapées est célébrée le 3 décembre de chaque année afin de développer une prise de conscience et une meilleure compréhension des problèmes liés au handicap.


L'un des principaux objectifs de cette Journée est d'aider à la mise en œuvre de normes et cadres internationaux au profit des personnes handicapées et d'encourager la pleine participation de ceux-ci à la vie sociale et au développement.


Un demi-milliard


Dans le monde aujourd'hui, il y a plus d'un demi-milliard de personnes handicapées dont 80 pour cent vivent dans les pays en développement.


L'étude de la FAO, intitulée « Les besoins en vulgarisation et formation des agriculteurs handicapés - une étude de cas en République islamique d'Iran », examine la situation des paysans handicapés iraniens et propose des solutions.


Ses conclusions pourraient aider d'autres pays à concevoir des stratégies et programmes spécifiques. Par exemple, un questionnaire utilisé lors de l'étude iranienne a été joint en annexe et pourrait servir de modèle pour une démarche identique dans d'autres pays.


Kalim Qamar, expert de la FAO qui a travaillé en Asie juste après le conflit Iran-Irak, affirme qu'il a pu observer de près les effets dévastateurs de la guerre. Nombre de blessés de guerre étaient retournés dans leur village et espéraient pouvoir retravailler dans le secteur agricole.


Selon l'expert de la FAO, « les actions de vulgarisation devraient être conçues en fonction des facteurs socioéconomiques, de la situation politique, de la densité de population, des modes de culture, du degré d'alphabétisation, du sexe, de l'âge, de la religion, des croyances culturelles et du handicap physique ».


S'adapter aux changements


« Durant ces dernières années, nous avons remarqué une extraordinaire augmentation des répercussions des catastrophes naturelles et des conflits. Pour cette raison, notre travail autour du handicap devrait être plus important et adapté à ces changements », ajoute M. Qamar.


Au Sri Lanka, un projet de la FAO devrait permettre aux paysans handicapés d'acquérir les connaissances nécessaires, le savoir-faire et l'expérience afin de créer et entretenir des petites exploitations agricoles, surtout horticoles et d'élevage de volailles.


William Seders, spécialiste de la formation et de la vulgarisation agricole travaille actuellement sur ce projet. En produisant et augmentant de façon substantielle les revenus tirés des activités agricoles, les agriculteurs handicapés pourront améliorer le bien-être de leur famille et contribuer directement à la sécurité alimentaire de leur foyer.


Le programme du Sri Lanka a tiré des enseignements du très réussi projet de culture de champignons réalisé par la FAO au profit des populations handicapées de Thaïlande.


Tout comme la réalisation thaïlandaise, le projet du Sri Lanka dépend fortement du soutien que les familles et les communautés accordent aux personnes handicapées qui vont suivre la formation.


Pour de plus amples informations, veuillez contacter Pierre Antonios, Relations médias (FAO), pierre.antonios@fao.org, tel: (+39) 06 570 53473.


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