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PI/G/1527

LE CHEF DU DEPARTEMENT DE L’INFORMATION DE L’ONU ET L’ENVOYE SPECIAL DE KOFI ANNAN PRESENTENT LES ATTENTES DE L’ORGANISATION A L’EGARD DU SMSI

10/12/2003
Communiqué de presse
PI/G/1527


LE CHEF DU DEPARTEMENT DE L’INFORMATION DE L’ONU ET L’ENVOYE SPECIAL DE KOFI ANNAN PRESENTENT LES ATTENTES DE L’ORGANISATION A L’EGARD DU SMSI


Ils soulignent l’urgence d’une intervention internationale alors que la moitié de la population mondiale n’a jamais passé un coup de téléphone


Genève, le 10 décembre -- Il est illusoire de croire que les disparités et le fossé numérique entre les pauvres et les riches disparaîtront d’eux-mêmes avec le développement des technologies, a prévenu ce matin le Secrétaire général adjoint des Nations Unies à l’information et à la communication, M Shashi Tharoor, au cours d’une conférence de presse de présentation des grands thèmes qui seront abordés lors du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), qui ouvre ses travaux cet après-midi en présence du Secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan.


«C’est pourquoi», a ajouté M. Tharoor, qui était accompagné de M. Nitin Desai, Envoyé spécial du Secrétaire général pour le SMSI, «il est important que ce Sommet mondial soit l’occasion pour les dirigeants du monde entier de prendre conscience de la nécessité d’une intervention mondiale pour mettre ces technologies au service du plus grand nombre». 


Dans le même ordre d’idées, M. Desai a insisté sur la nécessité de promouvoir les technologies de l’information et de la communication (TIC) au service du développement et de l’accélération de la réalisation des Objectifs du Millénaire, alors que la moitié de la population mondiale ne dispose pas des moyens de passer un appel téléphonique. 


Tout en reconnaissant que ces technologies ne permettront pas de trouver des recettes à tous les problèmes de notre société, MM. Tharoor et Desai ont souligné le potentiel immense qu’elles présentent pour améliorer le bien-être de tout un chacun.  Ils ont insisté sur l’importance de la liberté de la presse et la contribution des TIC à la bonne gouvernance, l’éducation, la santé, ou encore la prévention des catastrophes naturelles.  


Par ailleurs, M. Tharoor a souligné le caractère unique de ce Sommet, qui n’est pas consacré aux menaces qui pèsent sur la planète, mais aux moyens de mieux utiliser les spécificités mondiales au service du plus grand nombre.  « Si nous disposons aujourd’hui des technologies », a-t-il ajouté, «il nous importe maintenant de créer une réelle société de l’information dans laquelle les médias auront un rôle déterminant compte tenu de leurs capacités de stimuler une prise de conscience générale».


Répondant à la question d’un journaliste sur l’opportunité d’un fonds mondial de solidarité numérique, M. Tharoor a déclaré que le principe de la solidarité était atteint et convenu par tous, mais qu’il fallait du temps aux pays pour s’entendre sur les détails et moyens de financement.  Dans ce contexte, M. Desai a rappelé qu’on n’était encore qu’à la première phase d’un Sommet en deux étapes et qu’il restait aux parties 18 mois pour concrétiser ces négociations.


S’agissant de la faible participation de dirigeants européens et américains soulignée par un journaliste, l’Envoyé spécial de Kofi Annan pour le SMSI, M. Desai, a assuré que tous les États Membres des Nations Unies étaient engagés dans les négociations.  Il s’est particulièrement réjoui de la participation de plus de 13 000 personnes à cette manifestation, en insistant que le rôle des Nations Unies était d’aider et de stimuler et non de gérer.


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