APRES DEUX SEMAINES D’UTILISATION, LE COMITE CHARGE DES ONG SOUHAITE QUE SON SYSTEME INFORMATIQUE NOVATEUR DEVIENNE PERMANENT
Communiqué de presse ONG/503 |
Comité chargé des ONG
16e séance – matin
APRES DEUX SEMAINES D’UTILISATION, LE COMITE CHARGE DES ONG SOUHAITE
QUE SON SYSTEME INFORMATIQUE NOVATEUR DEVIENNE PERMANENT
Les membres du Comité chargé des organisations non gouvernementales (ONG) qui se sont exprimées ce matin dans le cadre d’un débat sur le renforcement de la Section des ONG, auxquels se sont associées plusieurs délégations observatrices, se sont félicités, au terme de la deuxième semaine d’utilisation d’un système informatique novateur, de la mise en place de ce projet pilote en souhaitant qu’il se transforme en projet permanent.
Les délégations sont intervenues après avoir entendu un exposé de Mme Hanifa Mezoui, Chef de la Section des organisations non gouvernementales (ONG) du Département des affaires économiques et sociales (DESA), qui a souligné que le Comité chargé des ONG a été, en 2003, le premier Comité des Nations Unies à utiliser les technologies de l’information et de la communication (TIC) dans la conduite de ses travaux, faisant ainsi l’économie d’une documentation papier très lourde et ce, grâce à un partenariat novateur entre les Nations Unies, le secteur des affaires et le milieu universitaire. Rappelant que les 25 ordinateurs portables mis gracieusement à la disposition du Comité par Hewlett Packard, ainsi que les ressources humaines fournies par Mumbai Educational Trust, ne le sont que pour la présente session, elle a précisé que la poursuite de cette expérience aura un coût.
Mme Mezoui a indiqué que le passage de ce projet pilote à un projet permanent aura des incidences budgétaires estimées à 122 770 dollars en équipement informatique et 230 000 dollars en personnel supplémentaire, à savoir un poste P3 spécialisé en technologie de l’information et un poste d’assistant G3. Elle a rappelé le caractère indispensable du recours aux technologies de l’information pour améliorer l’efficacité des travaux du Comité, notant que le nombre de demandes à traiter augmente de façon exponentielle d’année en année et que celles qui sont en retard sont passées de 170 pour la période 1998/1999 à 710 pour 2002/2003, soit une augmentation de plus de 300%. Afin de pouvoir résorber ce retard, a-t-elle insisté, il nous faut adopter des méthodes de gestion des documents plus productives, et faire l’économie d’une lourdeur administrative. Chaque année, le Comité devait mettre à la disposition des délégations plus de 40 000 feuilles de papier, et plus de 140 classeurs et documents dans les six langues de travail. La mise en place de ce système informatique répond à la préoccupation du Secrétaire général sur le renforcement des méthodes de travail de l’Organisation des Nations Unies. Mme Mezoui a indiqué que le gain de temps que procure l’utilisation de cette technologie permettra de réduire le retard dans le traitement des demandes. Il permettra également aux délégués d’examiner tous les documents de travail sans avoir à utiliser un gros volume de documents. Evoquant la création d’un site Internet, qui permettra aux délégués d’avoir accès, depuis leurs missions, à toute documentation relative aux demandes des ONG, mais aussi aux documents des Nations portant sur les activités de l’ECOSOC en général et du Comité des ONG en particulier. En conclusion, elle a défini la technologie de l’information comme une force qui doit être utilisée pour faciliter la maîtrise de notre mission globale de paix et de développement.
Les représentants de la Chine, du Chili, de l’Iran, du Cameroun, du Soudan, de l’Inde, de la Fédération de Russie, de la France, de l’Allemagne, de Cuba, de la Turquie, du Zimbabwe et des Etats-Unis ainsi que les observateurs de l’Algérie, du Liban et du Ghana se sont félicités de la mise en œuvre de ce projet de «Comité sans papier» qu’elles ont qualifié de très utile pour le Comité, les délégués et les observateurs. Ils ont, dans leur ensemble, salué la contribution de Hewlett-Packard pour le matériel fourni et de Mombai Educational Trust pour les étudiants mis à disposition. Les délégations se sont demandées quelles étaient les sources de financement existantes qui peuvent permettre au Comité de poursuivre cette expérience. Ils ont particulièrement insisté sur la mise en place d’un site Internet qui facilitera l’accès des délégations, depuis leurs missions, à toutes les informations relatives aux demandes des ONG et à leur traitement. Dans l’attente, elles ont souhaité la mise à disposition d’un CD-Rom contenant les informations et base de données relatives à l’examen des demandes des ONG.
Le représentant cubain, tout en estimant que ce nouveau système permettra de convaincre le reste des Nations Unies du bienfait de ses avantages, a déclaré que, dans certains cas, le support papier demeurait indispensable. De son côté, l’observateur du Ghana a souhaité que l’on tienne compte des besoins des pays observateurs, qui n’ont pas accès à un portable, pour suivre les débats du Comité.
En conclusion de ce débat, la Présidente du Comité, Mme Mihaela Blajan (Roumanie), s’est dit heureuse de constater le soutien unanime qui s’est exprimé autour de ce projet, reconnaissant ainsi ses avantages très nombreux pour accroître l’efficacité des travaux du Comité. Le défi qui nous attend maintenant, a-t-elle ajouté, est de trouver un moyen d’appuyer plus durablement cette initiative. En ce qui concerne les ressources financières nécessaires, elle a formé le vœu que les délégations travailleront en étroite collaboration avant la fin de la présente session, afin de formuler des propositions dans le but d’obtenir le soutien nécessaire à la mise en place permanente de ce système informatique baptisé «Comité sans papier».
Le Comité chargé des ONG poursuivra ses travaux, cet après-midi à 15 heures, pour aborder l’examen de ses méthodes de travail en application de la résolution 1996/31 de l’ECOSOC, notamment en ce qui concerne le processus d’accréditation des représentants d’ONG, et de la décision 1995/304 de l’ECOSOC.
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