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GA/SM/324

LE PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE GENERALE REAFFIRME LA DETERMINATION DE L’ONU A CONTRIBUER A L’ELIMINATION DE «LA PRATIQUE ATROCE DE LA TORTURE»

01/07/03
Communiqué de presse
GA/SM/324


                                                            GA/SM/324

                                                            OBV/360

                                                            1er juillet 2003


LE PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE GENERALE REAFFIRME LA DETERMINATION DE L’ONU A CONTRIBUER A L’ELIMINATION DE «LA PRATIQUE ATROCE DE LA TORTURE»


On trouvera ci-après le message du Président de la cinquante-septième session de l’Assemblée générale de l’ONU, M. Jan Kavan, à l’occasion de la Journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture, le 26 juin :


Nous rendons hommage aujourd’hui à ceux dont les droits fondamentaux ont été violés, qui souffrent et qui sont parfois oubliés. La journée d’aujourd’hui est l’occasion de nous souvenir des nombreux victimes et survivants de la torture partout dans le monde, et de leur apporter notre soutien. En 1997, l’Assemblée générale, sur la recommandation du Conseil économique et social, a adopté sa résolution 52/149, proclamant le 26 juin Journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture. Le choix de cette date ne doit rien au hasard. C’est ce même jour que la Convention contre la torture est entrée en vigueur en 1987. C’est encore ce jour-là que le texte fondamental de l’ONU, la Charte des Nations Unies, premier instrument international à reconnaître aux États des obligations pour ce qui est de promouvoir et d’encourager le respect des droits de l’homme, a été signé en 1945.


Depuis qu’elle existe, l’ONU a oeuvré pour la promotion et la défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales, qui incluent le droit de ne pas être soumis à la torture et à d’autres peines ou traitement cruels, inhumains ou dégradants. Il y a à l’heure actuelle plus de 130 États qui ont ratifié la Convention contre la torture. J’ai constaté avec satisfaction que la communauté internationale, au cours de la dernière session de l’Assemblée générale, a franchi une étape supplémentaire dans le renforcement du cadre juridique visant à empêcher la torture, en adoptant le texte du Protocole facultatif à la Convention contre la torture, qui prévoit que des experts indépendants pourront se rendre dans les lieux de détention et de privation de liberté.


En dépit des efforts de la communauté internationale, et bien que la torture soit interdite dans la constitution, le code pénal et la législation de bon nombre de pays, des cas de torture continuent d’être signalés un peu partout dans le monde.


En cette journée particulière, je voudrais encourager les États à ratifier tous les documents internationaux existants sur la prévention de la torture et à remplir toutes leurs obligations à cet égard, y compris celle de punir immédiatement les auteurs de tels crimes. Je tiens à souligner aussi combien il importe d’apporter scrupuleusement une assistance aux victimes et aux survivants de la torture pour les aider à surmonter les conséquences de


ce qu’ils ont vécu. À ce propos, je tiens à exprimer ma gratitude aux organisations non gouvernementales, aux organismes privés et publics et aux particuliers pour l’action qu’ils continuent de mener en vue d’empêcher la torture et de sensibiliser le public aux cas de torture, et pour atténuer les souffrances des victimes et aider à leur rétablissement partout dans le monde, souvent avec l’appui financier du Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture.


Je suis convaincu que l’ONU appuiera toujours l’action menée pour mettre fin à la torture et à ses conséquences, jusqu’à ce que cette pratique atroce ait disparu de la face de la Terre.


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