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DH/G/257

LE HAUT COMMISSAIRE AUX DROITS DE L'HOMME PAR INTERIM SOUMET UN RAPPORT URGENT SUR LE LIBERIA A LA COMMISSION DES DROITS DE L'HOMME

08/08/03
Communiqué de presse
DH/G/257


                                                            DH/G/257

                                                            8 août 2003


LE HAUT COMMISSAIRE AUX DROITS DE L'HOMME PAR INTERIM SOUMET UN RAPPORT URGENT SUR LE LIBERIA A LA COMMISSION DES DROITS DE L'HOMME


GENEVE, 8 août -- Le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme par intérim, M. Bertrand Ramcharan, a aujourd'hui soumis un rapport urgent à la Commission des droits de l'homme concernant les crimes internationaux et autres violations flagrantes des droits de l'homme commises au Libéria.  Dans son rapport, M. Ramcharan demande que les responsables de ces actes, qu'ils appartiennent au Gouvernement ou aux groupes rebelles, soient traduits en justice.


Dans une lettre à la Présidente et aux Membres de la Commission, le Haut Commissaire adjoint souligne que «La situation des droits de l'homme au Libéria a été, et demeure, une question grave et douloureuse pour la conscience humaine dans le monde entier.  Depuis la dernière session de la Commission des droits de l'homme, la situation s'est détériorée de façon dramatique».


Selon le rapport soumis à la Commission par le Haut Commissaire adjoint, plus de 250 000 personnes ont perdu la vie dans le conflit depuis le déclenchent des hostilités.  Au moins la moitié des personnes tuées sont des civils non-combattants.  Plus de 1,3 million de personnes ont été arrachées à leurs foyers.


Le rapport présenté à la Commission des droits de l'homme rappelle qu'après la reprise des combats le 24 juin à Monrovia, plusieurs centaines de personnes ont perdu la vie et les civils ont été délibérément visés.  La torture a été pratiquée de façon généralisée tout au long du conflit et se poursuit encore aujourd'hui.  Des centaines de femmes et des jeunes filles ont été violées et soumises à d'autres formes de violence sexuelle.  Le viol a été utilisé comme une arme de guerre.  Les enfants ont été enlevés et forcés de se battre, des deux côtés, ajoute le rapport de M. Ramcharan.


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