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WOM/1368

UN GROUPE D’EXPERTS VA EXAMINER L’IMPACT DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION SUR LES FEMMES

11/11/2002
Communiqué de presse
WOM/1368


Un groupe d’experts va examiner l’impact des technologies de l’information et de LA communication sur les femmes


La Division des Nations Unies pour la promotion de la femme, en coopération avec l’Union internationale des télécommunications et le secrétariat du groupe d'étude des Nations Unies sur les technologies de l’information et de la communication a décidé de convoquer la réunion d’un groupe d’experts sur le thème “Les technologies de l’information et de la communication, leur impact sur les femmes et leur utilisation comme instrument de promotion de ces dernières”, du 11 au 14 novembre 2002 en République de Corée.


La Déclaration et le Programme d’action de Beijing adoptés par la quatrième Conférence mondiale sur les femmes en 1995 avaient attiré l’attention sur l’émergence du réseau mondial de communications et souligné ses conséquences sur les politiques publiques, les attitudes et les comportements des individus.  Ils préconisaient des efforts en vue de renforcer les connaissances en informatique des femmes afin qu’elles puissent plus largement utiliser les technologies de l’information comme moyens de se prendre en charge.


La session extraordinaire «Beijing + 5» de l'Assemblée générale, qui s’est tenue en juin 2000, a évalué les progrès accomplis dans la mise en œuvre du Programme d’action et a reconnu que les technologies de l’information et de la communication (TIC) offrent de nouvelles possibilités aux femmes pour créer des réseaux, échanger des informations et lancer des initiatives dans le domaine du commerce électronique.


Il a ainsi été observé à cette occasion que la pauvreté, les difficultés d’accès aux ressources scientifiques et technologiques, l’analphabétisme, l’absence de connaissances informatiques, et les barrières linguistiques empêchent certaines femmes d’utiliser les TIC, notamment l’Internet.  Compte tenu de cette situation, des mesures avaient été proposées pour faire en sorte qu’elles bénéficient pleinement des technologies de l’information, qu'elles y aient un accès équitable en tant que créatrices, gestionnaires et utilisatrices, et qu'elles puissent acquérir à cet effet la formation requise.


La réunion du groupe d’experts étudiera les défis auxquels les femmes font face dans l’utilisation des TIC et les avantages qu’elles peuvent en retirer.  Il explorera les moyens de réduire la fracture numérique entre les femmes et les hommes et élaborera des recommandations quant aux lignes d’action nécessaires aux niveaux régional, national et international, impliquant différents acteurs, pour que les TIC soient pleinement utilisées comme instrument de la démarginalisation et de la promotion des femmes ainsi que comme moyen pour parvenir à l’égalité des


sexes.  Le groupe se penchera en particulier sur les questions suivantes: politiques nationales en matière de TIC et égalité des sexes; les TIC, instrument de participation; les TIC, instrument de renforcement du pouvoir des femmes; les TIC, instrument d’autonomie économique des femmes.  Les conclusions du groupe d’experts figureront dans un rapport comprenant également un résumé des débats et des recommandations adressées aux différents acteurs des TIC. 


Ces travaux serviront de base pour l’élaboration du rapport que le Secrétaire général présentera sur ce thème lors de la quarante-septième session de la Commission de la condition de la femme.  Les conclusions de l’examen de la Commission constitueront la contribution de celle-ci aux sommets mondiaux sur la société de l’information (Genève 2003 et Tunis 2005).


Le groupe comprendra les experts suivants: Gloria Bonder (Argentine), Nancy Hafkin (Etats-Unis), Shafika Isaaks (Afrique du Sud), Sonia Nunes Jorge (Portugal), Gillian Kirkup (Royaume-Uni), Rita Mijumbi (Ouganda), Young-Joo Paik (République de Corée), Chat Ramilo (Philippines), Fatimata Seye Sylla (Sénégal), Malgorzata Tarasiewicz (Pologne), Gillian Marcelle (Trinité-et-Tobago).  En outre, des observateurs des organismes des Nations Unies, d’organisations intergouvernementales et non gouvernementales, des universitaires et des gouvernements intéressés participeront également à ces travaux.


Pour toute information complémentaire, veuillez consulter le site Web:

http://www.un.org/womenwatch/daw/egm/ict2002/index.html.


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