En cours au Siège de l'ONU

SOC/NAR/839

LA COMMISSION DES NATIONS UNIES SUR LES STUPEFIANTS CONCLUT SA QUARANTE-CINQUIEME SESSION A VIENNE, 11-15 MARS

19/03/02
Communiqué de presse
SOC/NAR/839


Communiqué final                                            SOC/NAR/839

                                                            18 mars 2002


LA COMMISSION DES NATIONS UNIES SUR LES STUPEFIANTS CONCLUT

SA QUARANTE-CINQUIEME SESSION A VIENNE, 11-15 MARS


(Adapté de l’anglais


Vienne, le 15 mars (Service d’information des Nations Unies) -- La Commission des stupéfiants, principal organe des Nations Unies en matière de définition de politiques de lutte contre les stupéfiants, a tenu, du 11 au 15 mars à Vienne, sa quarante-cinquième session.  Elle a reçu, le 15 mars, M. Antonio Maria Costa, récemment nommé Directeur général du Bureau des Nations à Vienne et Directeur exécutif du Bureau des Nations Unies pour le contrôle des drogues et la prévention du crime (BCDPC).  M. Costa remplacera B. Bjornsson, Directeur intérimaire du BCDPC, en juin prochain.  Lors de la 45ème session de la Commission, les délégués ont examiné les activités et les changements structurels du BCDPC, ainsi que la situation mondiale des drogues et les efforts actuels visant à contrôler la situation en Afghanistan.


S’adressant à la Commission le 15 mars, M. Gianfranco Fini, Vice-Premier Ministre de l’Italie, a souligné l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre les drogues. Il a également attiré l’attention des délégués sur la rencontre ministérielle qui marquera la quarante-sixième session de la Commission en 2003.  La préparation de cette réunion ministérielle a constitué l’essentiel de la session de cette année, et il a été décidé qu’elle serait essentiellement consacrée à l’évaluation des progrès réalisés et des difficultés rencontrées dans la poursuite des objectifs fixés par la Déclaration politique adoptée par l’Assemblée générale lors de sa vingtième session extraordinaire.  Cette session extraordinaire, tenue en 1998, avait établi un ensemble d’objectifs à atteindre par tous les Etats Membres en 2003 et en 2008.


Examinant les réformes dans la gestion du BCDPC qui ont suivi les recommandations du Bureau des services de contrôle interne (BSCI), M. Bjornsson a invité les délégués à établir les fondations d’un leadership innovant afin de rétablir la confiance des donateurs dans le Programme.  M. Dileep Nair, Secrétaire général adjoint au Bureau des services de contrôle interne, a déclaré, suite à l’inspection menée l’année dernière par le BSCI, que la plupart des recommandations du BSCI étaient mises en oeuvre.  Cette réforme vise à établir de meilleurs mécanismes de prise de décisions, à renforcer les consultations et le dialogue entre le BCDPC et les Etats Membres, à faire participer le personnel plus activement au fonctionnement du Bureau et à rendre les processus d’approbation des projets plus ouverts et plus transparents, a-t-il expliqué.


Le Bureau est actif dans les efforts qu’il déploie pour aider le Gouvernement intérimaire de l’Afghanistan dans sa lutte contre les drogues, et le Programme de contrôle des drogues des Nations Unies a réouvert ses bureaux à Kaboul, a poursuivi M. Bjornsson.  “·Il est cependant inquiétant, a-t-il ajouté, de voir que la culture du pavot a repris et qu’en 2002 la récolte s’établira entre 1 900 et 2 700 mètres cube, soit autant que dans le milieu des années 1990.  A court terme, notre objectif doit être d’empêcher que la récolte de cette année n’arrive sur le marché européen ; et à moyen et long termes, il faut aider l’Afghanistan à établir des mécanismes efficaces d’application du droit et donner aux paysans les moyens de ne plus dépendre de la culture des drogues ».  Se félicitant de l’interdiction imposée par M. Hamid Karzai, le chef du gouvernement intérimaire afghan, sur la culture, la transformation, le commerce et la consommation des opiacés, M. Bjornsson a lancé un appel à l’aide internationale, indispensable selon lui pour faire respecter cette interdiction.


Les nouvelles technologies, telles que l’Internet, posent de nouveaux défis à l’application du droit international en matière de contrôle des drogues.  Afin d’empêcher que l’internent ne se transforme en un réseau mondial du commerce des drogues et du crime, les agences de lutte contre la drogue doivent se restructurer afin d’opérer elles-mêmes comme un réseau opérationnel au niveau mondial, a estimé M. le Professeur Hamid Ghodse, Président du Bureau international de contrôle des stupéfiants.  La Commission a enfin tenu un débat thématique sur la mise en oeuvre du plan d’action sur la coopération internationale pour l’élimination des cultures de plantes servant à fabriquer des drogues illicites et les activités de substitution, adopté par l’Assemblée générale à sa vingtième session extraordinaire.


Etats Membres de la Commission


Les 53 Etats Membres suivants siègent à la Commission: Afrique du Sud, Allemagne, Angola, Argentine, Australie, Autriche, Bélarus, Bénin, Bolivie, Brésil, Burkina Faso, Canada, Chine, Colombie, Cuba, Danemark, Egypte, Equateur, Espagne, Etats-Unis, Fédération de Russie, France, Gambie, Grèce, Inde, Indonésie, Italie, Jamahiriya arabe libyenne, Jamaïque, Japon, Kazakhstan, Kirghizistan, Mexique, Mozambique, Nicaragua, Nigéria, Pakistan, Pays-Bas, Pérou, Philippines, Portugal, République de Corée, République islamique d’Iran, République tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Soudan, Swaziland, Thaïlande, Turquie, Ukraine et Venezuela.


Pour de plus amples informations, vous pouvez contacter le service d’information des Nations Unies à Vienne, tél.: +43 1 260 60 – 4448; fax: +43 1 260 60 5899; courriel: janos.tisovszky@unvienna.org.  Vous pouvez également consulter notre site: www.unis.unvienna.org.


*   ***   *

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.