En cours au Siège de l'ONU

SG/T/2358

LE SECRETAIRE GENERAL EN VISITE OFFICIELLE AUX PAYS-BAS DU 21 AU 24 NOVEMBRE

02/12/2002
Communiqué de presse
SG/T/2358


SG/T/2358

2 décembre 2002


LE SECRETAIRE GENERAL EN VISITE OFFICIELLE AUX PAYS-BAS DU 21 AU 24 NOVEMBRE


Le Secrétaire général et son épouse, Mme Nane Annan, sont arrivés à Amsterdam le 21 novembre au matin et ont déjeuné avec la Reine Béatrice des Pays-Bas à la Haye.


Ils se sont ensuite rendus à Tilburg, dans le sud du pays, où M. Annan a reçu un diplôme honorifique de l'Université de Tilburg en présence de la Reine Béatrice.  Lors de son discours, il a lancé un appel pour une nouvelle vision de la sécurité mondiale.  Cette vision, a-t-il dit, doit simultanément respecter les droits de l'homme, faire face aux différentes menaces posées par le terrorisme et se fonder sur les ressources et la légitimité de la coopération multilatérale".


Il a rappelé un discours prononcé aux Pays-Bas en 1999 où il défendait l'idée selon laquelle la souveraineté ne doit jamais servir de prétexte à la violation des droits de l'homme de la part des Etats.  Après le 11 septembre, a-t-il poursuivi, le débat est passé de la notion d'intervention pour le compte des autres, à l'intervention au nom de l'autodéfense.  Au niveau national, le sacrifice des libertés individuelles fondamentales, et par conséquent l'affaiblissement de notre sécurité commune et non pas son renforcement, représente un danger véritable.


Au niveau international, le mot terrorisme est parfois utilisé afin de diaboliser les opposants et de délégitimer les griefs politiques légitimes.  Cependant, de la même façon que le terrorisme ne doit jamais être excusé, les griefs justifiés ne doivent pas être ignorés. 


Immédiatement après la cérémonie, le Secrétaire général s'est adressé à la presse.  En réponse à la question de savoir si le processus diplomatique a des vraies chances de réussite en Iraq, il a répondu que si les Iraquiens coopèrent sur la question du désarmement et si les inspecteurs sont capables d'accomplir leur travail, alors "je pense que les arguments en faveur d'une action militaire perdront de leur pertinence".


Le jour suivant, le Secrétaire général a rencontré le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, M. Ruud Lubbers, avec lequel, en compagnie de Mme Annan, il a assisté au Lancement de la Déclaration de la Haye.  A cette occasion, le Secrétaire général a souligné que les immigrants ne devraient pas, et ne doivent pas, représenter un fardeau.  Si la question est traitée comme il convient, les citoyens des pays développés comme ceux des pays en développement comprendront que les avantages de la migration dépassent de très loin les problèmes qu’elle peut apporter. 


Le Secrétaire général a par la suite rencontré les juges de la Cour pénale internationale et les a informés sur la réunion qu'il a tenue avec les Présidents du Cameroun et du Nigeria, le 15 novembre, à la suite de la décision de la Cour du mois dernier concernant le conflit frontalier qui les oppose. 


Après une réunion avec les responsables de l'Association des Nations Unies pour les Pays-Bas, le Secrétaire général a eu un déjeuner de travail avec son Conseiller spécial sur Chypre, M. Alvaro de Soto puis s'est envolé pour la France le 24 novembre.


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