ACTIVITES DU SECRETAIRE GENERAL AU BOTSWANA DU 27 AU 28 AOUT
Communiqué de presse SG/T/2340 |
SG/T/2340
30 août 2002
ACTIVITES DU SECRETAIRE GENERAL AU BOTSWANA DU 27 AU 28 AOUT
(adapté de l’anglais)
Le Secrétaire général est arrivé à Gaborone au Botswana dans la matinée du mardi 27 août, devenant ainsi le premier Secrétaire général à se rendre dans ce pays. Il s'est rendu à l'hôpital Princess Marina afin de visiter un programme de lutte contre le VIH/sida dans un pays où 40 % des adultes sont infectés par le VIH/sida et où un enfant sur huit naît infecté par le virus. Kofi Annan a souligné à cette occasion que les gouvernements ne pouvaient pas vaincre le VIH/sida à eux seuls. "Nous devons travailler en partenariat et joindre nos efforts si nous voulons avoir une chance de vaincre cette maladie."
Le Secrétaire général a, dans la journée, rencontré brièvement le Président du Botswana, Festus Mogae, avant de se rendre au Salon commercial international. Rendant hommage aux réalisations économiques impressionnantes du pays, le Secrétaire général a toutefois prévenu que le Botswana doit encore faire face à des défis importants dans sa lutte contre la pauvreté, le chômage et les conséquences dévastatrices du VIH/sida (voir communiqué de presse SG/SM/8346 du 28 août).
Plus tard dans la journée, le Secrétaire général a rencontré le Facilitateur du dialogue inter-congolais, l'ancien Président du Botswana, Ketumile Masire, avant de se rendre à un dîner organisé par le Président Mogae. Le Secrétaire général a quitté le Botswana mercredi après avoir rencontré dans la matinée le Président Mogae avec lequel il a soulevé la question de la pénurie alimentaire, du sida et des populations autochtones dans le pays. Il a également appelé le Botswana à se joindre aux forces en attente dans le cadre du maintien de la paix des Nations Unies. Leur discussion a également porté sur le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique et sur l'Union Africaine nouvelle créée. A la suite de cette rencontre, le Secrétaire général a rencontré la presse.
Il a indiqué en réponse à un journaliste qu'une fois que les inspecteurs auront garanti que l'Iraq ne dispose d'aucune arme de destruction massive, les sanctions seront levées. "Les Nations Unies n'ont pas de politique visant un changement de régime ou à renverser Sadam Hussein. Il s'agit là d'une politique américaine, non de l’ONU".
* *** *