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SG/T/2324

ACTIVITES DU SECRETAIRE GENERAL DE L’ONU A CHYPRE DU 13 AU 16 MAI 2002

16/05/2002
Communiqué de presse
SG/T/2324


ACTIVITES DU SECRETAIRE GENERAL DE L’ONU A CHYPRE DU 13 AU 16 MAI 2002


Ce lundi 13 mai, le Secrétaire général a quitté New York pour un voyage qui doit le conduire à Chypre, en Indonésie et au Timor oriental.  A son arrivée à Chypre, mardi 14 mai, le Secrétaire général a fait part de sa préoccupation et de celle du Conseil de sécurité face à la lenteur des progrès enregistrés dans les pourparlers directs qui se tiennent, depuis quatre mois, entre le dirigeant chypriote grec, M. Glafkos Clerides et le dirigeant chypriote turc, M. Rauf Denktash.  Le Secrétaire général a déclaré, entre autres, «je veux discuter avec ces deux dirigeants de la manière dont ils peuvent avancer plus efficacement afin de résoudre les questions principales d'ici à la fin du mois de juin».


Le lendemain, le Secrétaire général s'est entretenu pendant une heure et demie avec M. Glafcos Clerides, en présence de son Conseiller spécial pour Chypre, M. Alvaro de Soto.  Dans l'après-midi, il a rencontré M. Denktash.  L’entretien auquel assistait également M. De Soto a duré environ deux heures.  Le soir, le Secrétaire général et son Conseiller se sont encore entretenus avec les deux dirigeants avant un dîner de travail à la résidence du Chef de la Mission des Nations Unies à Chypre, M. Zbigniew Wlosowicz. 


Jeudi matin, le Secrétaire général s’est rendu au siège de la Force des Nations Unies à Chypre (UNFYCIP).  Après une visite de la zone protégée des Nations Unies, le Secrétaire général s'est rendu dans la vieille ville de Nicosie.  Là, il s'est promené pendant 40 minutes dans la zone connue sous le nom de «ligne verte» qui divise la vieille ville.  Durant cette matinée, le Secrétaire général a aussi rencontré l'Ambassadeur des Etats-Unis à Chypre, M. Donald Bandler et le Haut Commissaire du Royaume-Uni, Mme Lynn Parker.


Avant son départ de Chypre, le Secrétaire général a déclaré à la presse «je suis conscient du défi qui consiste à aider les deux parties à conclure un accord mais je suis encore plus convaincu que le temps est venu d'avancer.  Je pars de Chypre avec l'engagement des deux dirigeants d'entreprendre cet effort dans un véritable esprit de compromis».  Le Secrétaire général s'est dit convaincu que les questions centrales telles que la gouvernance, la sécurité, le territoire et les propriétés pouvaient être résolues d'ici à la fin du mois de juin.  Il a appelé les «deux mères patries», la Grèce et la Turquie, à fournir «assistance et appui constructif».  S'adressant à la presse avant son départ, le Secrétaire général a reconnu que M. Denktash avait jugé trop courte l'échéance de juin.  A cela, le Secrétaire général a répondu «je crois que c'est possible si la volonté existe».  Il a raconté à la presse que lors de sa visite sur la ligne qui divise Chypre, il a vu, dans les yeux des gens, leur désir de voir la paix s'installer dans l'île.  «C'est intéressant, a-t-il, j'étais là pour les encourager et partout où j'allais c'est eux qui m'encourageaient et priaient pour la paix».


Le Secrétaire général a quitté Chypre pour l'Indonésie puis le Timor oriental en passant par Dubaï.  A l'aéroport de cet Emirat, il a eu l'occasion de s'entretenir avec les hauts fonctionnaires du Gouvernement.


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