SG/T/2311

ACTIVITES DU SECRETAIRE GENERAL LORS DE SA VISITE A WASHINGTON, D.C. LES 13 ET 14 FEVRIER 2002

14/02/2002
Communiqué de presse
SG/T/2311


ACTIVITES DU SECRETAIRE GENERAL LORS DE SA VISITE A WASHINGTON, D.C.

LES 13 ET 14 FEVRIER 2002


Le Secrétaire général, M. Kofi Annan, est arrivé à Washington, D.C. mercredi 13 février dans la matinée.  Il devait s’entretenir de manière informelle des conséquences du virus du VIH/sida avec des membres de la Commission des affaires étrangères du Sénat, à l’invitation de son Président, M. Joseph Biden et de M. Jesse Helms. 


Le Secrétaire général a d’abord rencontré le Président George W. Bush dans le Bureau ovale de la Maison Blanche pendant une demi-heure pour discuter de la situation en Afghanistan, en particulier les préoccupations en matière de sécurité.  Il a apporté son appui à l’appel lancé par le Chef de l’Administration intérimaire afghane, M. Hamid Karzaï, en faveur d’un déploiement de la Force internationale d’assistance pour la sécurité au-delà de Kaboul et pour une augmentation de ses effectifs.  M. Annan a également insisté sur la question du soutien financier à apporter à l’Administration intérimaire.


Ils ont également abordé la question du Moyen-Orient et le Secrétaire général a souligné que les Palestiniens et les Israéliens ont besoin de retrouver la perspective de la paix et de l’aide de la communauté internationale pour y parvenir.  S’agissant de la République islamique d’Iran, le Secrétaire général a fait part de ses impressions à l’issue de sa récente visite à Téhéran.


Le Secrétaire général s’est ensuite rendu au Capitole avec son épouse Nane, pour participer pendant près d’une heure à une discussion sur la pandémie du VIH/sida en compagnie de onze sénateurs.  Au cours d’un point de presse tenu après cette rencontre, M. Biden a déclaré que le Secrétaire général avait souligné le rôle moteur que jouent les Etats-Unis dans la lutte mondiale contre le VIH/sida et lancé un appel en faveur d’une “mobilisation totale de la société” dans cette lutte.  “Ce n’est pas une lutte qui incombe aux seuls gouvernements, a-t-il dit, ajoutant que nous avons besoin du secteur privé, des organisations non gouvernementales et de la société civile pour réussir”.  “Nous voulons que tous les individus s’engagent dans cette campagne, y compris les journalistes afin d’insister sur le danger que représente cette maladie”.


Dans la soirée, le Secrétaire général et Mme Annan étaient conviés à un dîner offert par le Président de la Banque mondiale, M. James Wolfensohn.


Le Secrétaire général a regagné New York, ce jeudi 14 février dans la matinée. 


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