LE SECRETAIRE GENERAL APPELLE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE A REPONDRE GENEREUSEMENT A L’APPEL DE FONDS HUMANITAIRES POUR 2003
| Communiqué de presse SG/SM/8506 |
IHA/748
LE SECRETAIRE GENERAL APPELLE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE A REPONDRE GENEREUSEMENT A L’APPEL DE FONDS HUMANITAIRES POUR 2003
La déclaration suivante a été publiée aujourd’hui par le porte-parole du Secrétaire général, M. Kofi Annan, à l’occasion du lancement des appels interinstitutions pour l’aide humanitaire :
Les appels globaux interinstitutions lancés cette année visent à recueillir quelque 3 milliards de dollars pour fournir nourriture, abri, médicaments et autres secours indispensables aux 50 millions de victimes de conflits, de catastrophes naturelles et d’autres situations d’urgence.
En 2003, les pays et régions concernés sont les suivants : Afghanistan, Angola, Burundi, Côte d’Ivoire, République populaire démocratique de Corée, République démocratique du Congo, Erythrée, Ethiopie, Guinée, Indonésie, Libéria, Sierra Leone, Somalie, région des Grands Lacs, Soudan, Tadjikistan, Ouganda, Tchétchénie et Républiques voisines (Fédération de Russie), ainsi que le Territoire palestinien occupé.
Ces pays et régions ont tous des besoins humanitaires particulièrement aigus – victimes de situations de violence ou de sécheresses prolongées, connaissant des pertes en vies humaines et des déplacements massifs de populations; leur économie et leurs infrastructures ont été dévastées. Ce n’est que grâce à une assistance humanitaire de grande ampleur et multiforme que l’on pourra faire face à de tels dommages et au désespoir qui en découle.
Le Secrétaire général appelle la communauté internationale à apporter son soutien à tous les appels de fonds. Il exhorte les pays donateurs à contribuer généreusement, car les besoins sont pressants, et à s’assurer que l’aide est répartie justement entre les pays et les secteurs. Il leur demande de redoubler d’efforts afin de s’attaquer aux causes premières des conflits et des crises, afin que les peuples ne soient pas seulement soulagés dans leur détresse la plus immédiate, mais qu’ils puissent nourrir l’espoir de reprendre une vie normale et de voir la situation se redresser durablement.
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