BRISONS LE SILENCE QUI ENTOURE LES ENFANTS VICTIMES DE TRAUMATISMES ET DE VIOLENCES, EXHORTE M. KOFI ANNAN A L'OCCASION DE LA JOURNEE DE LA SANTE MENTALE
Communiqué de presse SG/SM/8407 |
SG/SM/8407
OBV/293
1er octobre 2002
BRISONS LE SILENCE QUI ENTOURE LES ENFANTS VICTIMES DE TRAUMATISMES ET DE VIOLENCES, EXHORTE M. KOFI ANNAN A L'OCCASION DE LA JOURNEE DE LA SANTE MENTALE
On trouvera ci-après le texte du message du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, M. Kofi Annan, à l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, le 10 octobre :
Cette année, la Journée mondiale de la santé mentale est consacrée aux effets des traumatismes et de la violence sur les enfants et les adolescents.
Des millions d’entre eux, à travers le monde, sont négligés ou soumis à des mauvais traitements, à des sévices sexuels ou à des violences commises par des bandes organisées. Dans plusieurs pays, on observe d’ailleurs une augmentation de ces phénomènes. Depuis 1985, le taux mondial d’homicides parmi les jeunes a plus que doublé.
La violence laisse toujours des cicatrices qui, bien souvent, ne sont guère perceptibles au premier coup d’œil. Les enfants et les adolescents n’ont pas besoin d’être blessés par balle ni de recevoir un coup de poing pour subir des traumatismes durables. Lorsque leurs voisins sont abattus, lorsque leur mère est frappée, lorsque la société vit sous la menace constante de la criminalité ou de la guerre, les enfants peuvent garder longtemps des traces de cette souffrance. Souvent, ils luttent seuls –leur famille et leurs amis ignorent tout de leur fardeau, ou ne sont pas en mesure de les aider.
Nous devons briser le silence qui entoure ce problème, et mieux expliquer de quelle manière il est possible d’aider les victimes de la violence. Grâce à des initiatives novatrices, en apprenant aux auxiliaires de santé à reconnaître les signes de traumatisme et de dépression, en aidant les familles à soutenir les êtres qui leur sont chers, en faisant en sorte que les personnes souffrant de troubles mentaux ne soient plus montrées du doigt, et en évoquant ouvertement le coût réel de la violence pour la jeunesse, nous pouvons faire un pas en avant décisif. J’espère que cette Journée mondiale de la santé mentale contribuera à faire mieux comprendre l’urgence de cette mission.
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