SG/SM/8384

L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES DEMEURE PROFONDEMENT ATTACHEE A L’ELIMINATION DE LA MENACE DES MINES TERRESTRES, DECLARE LE SECRETAIRE GENERAL

16/09/2002
Communiqué de presse
SG/SM/8384


L’Organisation des Nations Unies demeure profondément attachée à l’élimination de la menace des mines terrestres, déclare le Secrétaire général


On trouvera ci-après le texte du message du Secrétaire général à la quatrième Réunion des États parties à la Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert de mines antipersonnel et sur leur destruction, dont le Haut Commissaire aux droits de l’homme, Sergio Vieira de Mello, a donné lecture aujourd’hui à Genève:


Il m’est particulièrement agréable d’adresser mes salutations à la quatrième Réunion des États parties à la Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert de mines antipersonnel et sur leur destruction. Je tiens à rendre hommage à la détermination de ceux qui, depuis longtemps, se sont attelés aux objectifs humanitaires fondamentaux consistant à éliminer les mines terrestres antipersonnel et à atténuer les souffrances qu’elles causent. Je voudrais également souhaiter la bienvenue à ceux qui rejoignent ce mouvement et qui insufflent un dynamisme nouveau aux actions novatrices et résolues déjà engagées pour débarrasser le monde de ces armes de terreur.


La Convention réunit à présent 122 États parties et trois autres États ont déposé leurs instruments de ratification. En application de la Convention, des millions de mines ont été détruites, ce qui a sans doute permis de sauver autant de vies innocentes. En outre, de nouveaux partenariats ont été instaurés et des méthodes de travail novatrices mises en place. L’Organisation des Nations Unies est fière de participer à cette action.


En dépit de ces avancées, il reste encore à surmonter d’importantes difficultés. De nombreux pays n’ont pas encore adhéré à la Convention. D’autres, qui y ont adhéré, éprouvent de sérieuses difficultés à respecter le délai de quatre ans fixé pour la destruction des stocks ou à s’acquitter de leurs obligations en matière de déminage. Et même si toutes les mines terrestres antipersonnel venaient à être éliminées de la planète, il faudrait encore fournir une assistance aux victimes.


L’Organisation des Nations Unies demeure profondément attachée à l’élimination de la menace des mines terrestres et des munitions non explosées. Nous continuerons d’oeuvrer afin que la Convention puisse imposer effectivement l’interdiction des mines terrestres antipersonnel à l’échelle mondiale. Je vous souhaite une réunion fructueuse et productive et attends avec intérêt la poursuite de notre lutte commune contre une arme redoutable qui n’a pas sa place dans les sociétés civilisées que nous espérons édifier au cours du XXIe siècle.


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