LE SECRETAIRE GENERAL REAFFIRME LA DETERMINATION DE L’ONU A AIDER LE BOTSWANA DANS SA LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA
Communiqué de presse SG/SM/8347 |
SG/SM/8347
AFR/459
28 août 2002
Le Secrétaire général réaffirme la détermination de l’ONU à aider le Botswana dans sa lutte contre le VIH/sida
On trouvera ci-après le texte du toast porté par le Secrétaire général, Kofi Annan, à l’occasion du banquet donné en son honneur le 27 août à Gaborone par Festus G. Mogae, Président de la République du Botswana:
Je voudrais tout d’abord remercier le Président Mogae, le Gouvernement et le peuple du Botswanais de la chaleur et de la générosité de leur accueil à l’égard de mon épouse, de moi-même, et de toute mon équipe. Nous avons vraiment le sentiment d’être ici entre amis.
C’est en vérité un grand et un exceptionnel plaisir pour moi que de visiter le Botswana. Votre pays est un démenti vivant de toutes sortes de mythes sur l’Afrique. Vous avez magnifiquement démontré que les Africains sont véritablement capables de construire un pays démocratique.
Qu’il me soit permis d’exprimer mon admiration face à vos réalisations en tant que démocratie multipartite. Depuis son indépendance, en 1966, le Botswana a su, au fil des ans, par ses efforts et malgré de nombreuses épreuves, préserver sa stabilité et son harmonie et faire prévaloir les principes de la démocratie, de l’intérêt public et du respect des droits de l’homme.
Aussi, il n’est pas étonnant que le Botswana soit un médiateur de choix dans les conflits régionaux, comme nous l’avons entendu plus tôt. Je voudrais rendre hommage, à cet égard, aux efforts que déploie inlassablement Sir Ketumile Masire pour faciliter le dialogue intercongolais en vue de mettre fin à la guerre civile en République démocratique du Congo.
Les réalisations du Botswana sont tout aussi impressionnantes sur le plan économique. Au cours des 30 dernières années, grâce à une gestion avisée de votre économie et de vos ressources, vous avez su maintenir – et, je le souligne, de manière constante – une croissance économique élevée, développer l’emploi, améliorer les structures sociales (dans les domaines de la santé, de l’eau, de l’assainissement et de l’éducation) et juguler l’inflation. Ce sont là des succès remarquables pour un pays autrefois considéré comme l’un des plus pauvres d’Afrique.
Cela ne fait que rendre plus poignante la tragédie du VIH/sida, car elle vous prive des progrès que vous avez réalisés sur le plan du développement. Cela paraît terriblement injuste que votre pays soit précisément l’un des plus touchés d’Afrique. Je tiens ici à réaffirmer la détermination de l’ONU et de ses institutions à vous aider à lutter contre ce fléau de manière urgente et efficace. Soyez assurés que j’entends plaider votre cause pour réduire dans toute la mesure possible les ravages et le cortège de souffrances humaines, de morts et de tourments que la catastrophe du VIH/sida inflige à votre pays et à notre continent.
Bien entendu, nous continuerons également d’aider votre peuple à réaliser ses espoirs et ses rêves, dans tous les autres domaines où nous pouvons changer les choses. Je sais aussi que je peux compter sur vous, sur votre aide, pour ce qui est de contribuer activement aux efforts de paix et de développement de l’ONU dans le monde entier.
Aussi, permettez-moi, Monsieur le Président, de lever mon verre à votre santé, à la prospérité du peuple du Botswana et au renforcement continu des liens de partenariat entre votre merveilleux pays et l’Organisation des Nations Unies.
* *** *